contrarié

De contrarier.

contrarié \kɔ̃.tʁa.ʁje\

1. Soumis à une contrainte, à une opposition.
   • D'heureuses dispositions contrariées par les circonstances.
   • La vaisselle débarrassée, la toile cirée essuyée, elle a continué d’adresser des reproches à mon père, en tournant dans la cuisine […], comme chaque fois qu’elle était contrariée. — (Annie Ernaux, La honte, Folio, p. 14)
2. Qui a subi une contrariété.
3. Qui laisse voir, ressentir un sentiment de contrariété.
   • Manifester un air contrarié. Être mécontent, boudeur, vexé…
4. (Architecture, Technique) Disposé en sens contraire.
   • […] Les épaisses voûtes de pierre et les ouvertures avec leurs grilles à barreaux contrariés disent l’enfermement que vivaient, ici, les bagnards. — (Coralie Bonnefoy – Giacometti, la puissance de l’œuvre ultime – Journal La Croix, page 12, 31 juillet 2017)

contrarié \kɔ̃.tʁa.ʁje\

1. Participe passé masculin singulier de contrarier.

• France (Nancy) : écouter « contrarié [Prononciation ?] »
• Céret (France) : écouter « contrarié [Prononciation ?] »
• Somain (France) : écouter « contrarié [Prononciation ?] »

→ Modifier la liste d’anagrammes

• « contrarié », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872–1877 → consulter cet ouvrage
• « contrarié », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage