fâché

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fâché \fɑ.ʃe\ ou \fa.ʃe\

1. Furieux.
   • Des groupes nombreux et menaçans recommencèrent à se former dès le milieu d'octobre ; ils allaient çà et là recrutant les gens sans aveu, les désœuvrés, les ouvriers fâchés encore, les curieux, qui par leur masse augmentaient la foule […]. — (Étienne-Léon de Lamothe-Langon, Cinq mois de l'histoire de Paris en mil huit cent trente, Paris : chez Le Goubey, chez Leriverend, chez Le Pouleton & chez Le Rosey, 1831, page 288)
   • Je ne vois plus mon père dans mes rêves pour qu'il m'apprenne, me montre comment les hommes consolent les femmes fâchées et boudeuses. — (Hoda Barakat, Les illuminés, traduit de l'arabe (Liban) par François Zabbal, Éditions Actes Sud, 1999, chapitre 9)
2. (Régionalisme) Triste, chagriné.
   • Charlot Vignaut prend son flûtiau
     Pour faire danser la poule et le jô.
     La poule et le jô veulent point danser,
     Charlot Vignaut est ben fâché.
     Le jô, c’est le coq. Être « fâché », c’est d’avoir du chagrin, ex. : « Oh ! que j’cheux-t-y donc fâché de la mort de c’t’homme-là ! » Très gros accent circonflexe sur le â de « fâché ». — (François Cavanna, Les Ritals, Belfond, 1978, page 117)

fâché \fɑ.ʃe\ ou \fa.ʃe\

1. Participe passé masculin singulier de fâcher.

• La prononciation \fɑ.ʃe\ rime avec les mots qui finissent en \ʃe\.
• \fa.ʃe\
  • France (Paris) : écouter « fâché [fa.ʃe] »
• accents avec distinction /a/~/ɑ/ : \fɑ.ʃe\
  • France (Vosges) : écouter « fâché [fä.ʃe] »
• Canada (Informel) : [fɒ.ʃe]

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