brout

Du vieux-francique brust (« bourgeon, pousse ») apparenté au slovène brst (« bourgeon »), au latin frutex (« buisson »)

brout \bʁu\ masculin

1. Pousse des jeunes taillis au printemps.
   • Les cerfs aiment le brout.
   • Les premiers musulmans du corps d’infanterie tombèrent comme les brouts d’une haie taillée par un jardinier averti. — (Jose-luis Corral, L'héritier du temple, 2012)
2. (Désuet) Ancienne graphie de brou ^[2].

• France (Grenoble) : écouter « brout [Prononciation ?] »
• Grenoble (France) : écouter « brout [Prononciation ?] »
• Grenoble (France) : écouter « brout [Prononciation ?] »

→ Modifier la liste d’anagrammes

•  ^[1]« brout », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872–1877 → consulter cet ouvrage
•  ^[2]« brout », dans Antoine de Rivarol, Dictionnaire classique de la langue française, 1827
• Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (brout), mais l’article a pu être modifié depuis.

→ voir broud.

Du moyen breton brout.

Apparenté aux mots gallois brwd, cornique bros et irlandais bruth (sens voisins).

brout \ˈbrutː\

1. Ardent, brûlant, très chaud.
   • « Hep truez da vezout, en tan brout. »

     « Être sans pitié, dans le feu ardent . »

2. Forte, Piquante (saveur, sauce).
3. (Sens figuré) Fervent, ardent.

• La vie de sainte-Nonne, mystère publié par E. Ernault en 1887 - texte daté de 1480-1500.