zélé

De zèle, du latin zelus (« jalousie, zèle »), du grec ancien ζήλος zēlos. Il est apparenté à jaloux.

zélé \ze.le\

1. Qui a du zèle.
   • Que la Bretagne, considérée dans son ensemble, soit encore aujourd'hui, une province de zélée pratique religieuse, voilà, je crois, un point qui ne sera contesté sérieusement par personne. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : Le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
   • — Et vous dites qu'il est à la Bastille ?
     — Oui, sire. Pour s'être montré trop zélé à votre défense. — (Michel Zévaco, Le Capitan, 1906, Arthème Fayard, collection « Le Livre populaire » n^o 31, 1907)

• France (Nancy) : écouter « zélé [Prononciation ?] »
• Cornimont (France) : écouter « zélé [Prononciation ?] »

zélé \ze.le\ masculin

1. Personne qui a du zèle.
   • On rappelle, à ce propos, un vieux bruit d’après lequel certains zélés de l’époque révolutionnaire auraient entrepris de « déféodaliser » l’impertinent castel. — (Bulletin de la Société d’émulation du Bourbonnais, 1904, page 268)

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• Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (zélé), mais l’article a pu être modifié depuis.