tonus

(XIX^e siècle) Du latin tonus.

tonus \tɔ.nys\ masculin

1. Tension, contraction légère et permanente, tenue des muscles.
   • Le tonus musculaire est l'état de tension permanente et légère de certains muscles afin de s'opposer à l'action de la gravité sur le corps humain. Ceci permet le maintien de la posture (équilibre).
   • Le tonus postural est le degré de tension des muscles antérieurs et postérieurs antigravitaires.
   • Le tonus psychologique est la tension psychique légère et d'éveil nécessaires au fonctionnement satisfaisant des activités mentales.
2. (Par extension) Énergie.
   • Avoir du tonus, manquer de tonus.
3. Soirée ou bal étudiant organisé par les élèves.
   • Dans le même temps, la participation aux tonus (bals) étudiants, beaucoup plus intégrés dans les rythmes de travail de ces écoles et de ces facs, se distribue de façon inverse — (Jean-Paul Molinari, Les Étudiants, éditions Ouvrières, 1992, page 110)
   • 20 août 1941 – Dans le deuxième canoë, il y avait un étudiant en médecine qui avait échoué trois fois à l’externat et pour qui l’hôpital se résumait à la salle de garde et aux tonus. — (Benoîte et Flora Groult, Journal à quatre mains, Denoël, 1962, page 174)

• France (Lyon) : écouter « tonus [Prononciation ?] »

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• tonus sur l’encyclopédie Wikipédia

• « tonus », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage

Du latin tonus.

tonus

1. Tonus.

Du grec ancien τόνος, tónos, sur le même radical indoeuropéen, le latin a tonor (pour tonos) devenu tenor.

tonus \ˈto.nus\ masculin

1. Tension de la corde (arc, lyre).
2. (Musique) Son produit par la corde, ton musical.
3. Accent tonique.
4. Tonnerre.
5. Ton clair-obscur, demi-teinte.

• « tonus », dans Félix Gaffiot, Dictionnaire latin français, Hachette, 1934 → consulter cet ouvrage