gnome
Français
Étymologie
- (1583)[1][2][3] Attesté chez Paracelse[4][2][3]. Dérivé du néo-latin gnomus « pygmée, nain » [4][2][3]. L’origine est incertaine[4] et serait vraisemblablement une altération d’une forme *γηνόμος gēnómos (« habitant souterrain »)[4][2][3], reconstruite d’après θαλασσονόμος, thalassonómos (« habitant de la mer »)[4][2][3], et influencée par le grec ancien γνώμη, gnốmê (« opinion »), de γνῶσις, gnỗsis (« connaissance »)[4][2][3].
Nom commun
| Singulier | Pluriel |
|---|---|
| gnome | gnomes |
| \ɡnom\ | |
gnome \ɡnom\ masculin (pour une femme, on dit : gnomide)
- (Mythologie) (Fantastique) Génie de la terre, laid et de très petite taille, considéré comme le gardien des trésors enfouis, des mines, des pierres précieuses.
Au retour je voulus voir Herculanum, cette ville que l’on venoit pour ainsi dire d’exhumer ; je descendis à la lueur des flambeaux dans cette habitation de gnomes, enfoncée sous terre d’environ quatre vingt pieds ; mais l’humidité, la fraicheur et la fumée des torches abrégèrent ma promenade.
— (Étienne-François de Lantier, Voyages d’Antéor en Grèce et en Asie, Paris : chez Belin & chez Bernard, 2e édition revue, an VI, tome 1er, p.V (avant-propos))Ainsi s’expliquent ces superstitions, ces traditions populaires auxquelles on doit les gnomes, les nains effrayants, les fées difformes, toute cette race de bouteilles, a dit Rabelais, contenant élixirs et baumes rares.
— (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1855)
- (Par analogie) (Péjoratif) Homme de très petite taille et difforme.
Un petit homme était devant elle, presque un nain, grêle, fluet, les yeux perçants, une barbe longue, soyeuse, fluviale, descendant jusqu'à sa ceinture ; ce gnome était un manieur de poison, un créateur de mort.
— (Michel Zévaco, Le Capitan, 1907)
Quasi-synonymes
Dérivés
- dégnomer
- Gnome de Zurich
- gnomesque
- gnomesse
- wikignome
Vocabulaire apparenté par le sens
- gnome figure dans le recueil de vocabulaire en français ayant pour thème : petit.
Traductions
- Allemand : Gnom (de) masculin, Zwerg (de) masculin, Berggeist (de) masculin
- Anglais : gnome (en) (1, 2)
- Catalan : gnom (ca) masculin
- Espéranto : gnomo (eo)
- Ido : gnomo (io)
- Interlingua : gnomo (ia)
- Italien : gnomo (it) masculin
- Japonais : ノーム (ja) nōmu
- Néerlandais : gnoom (nl)
- Polonais : gnom (pl) masculin
- Russe : гном (ru) gnom masculin
- Tchèque : gnóm (cs)
- Wallon : måssotea (wa) masculin, nûton (wa) masculin
Prononciation
- France (Vosges) : écouter « gnome [ɡn̪om] »
- Vosges (France) : écouter « gnome [Prononciation ?] »
Anagrammes
→ Modifier la liste d’anagrammes
Voir aussi
- gnome sur l’encyclopédie Wikipédia
Références
- Dictionnaire de l’Académie française, neuvième édition, 1992–2024 → consulter cet ouvrage
- ↑ « gnome », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage
- 1 2 3 4 5 6 Oscar Bloch et Walther von Wartburg, Dictionnaire étymologique de la langue française, 2e éd., Paris, Presses universitaires de France, 1950 ISBN 978-2-13-056621-2
- 1 2 3 4 5 6 « gnome », dans le FEW (Französisches Etymologisches Wörterbuch), 1922-2002 → consulter cet ouvrage
- 1 2 3 4 5 6 Le Grand Robert de la langue française, Le Robert, 2005-2025 (version de démonstration)
Anglais
Étymologie
- → voir gnome.
Nom commun
| Singulier | Pluriel |
|---|---|
| gnome \nəʊm\ ou \noʊm\ |
gnomes \nəʊmz\ ou \noʊmz\ |
gnome (Royaume-Uni) \nəʊm\, (États-Unis) \noʊm\
- (Mythologie) Gnome.
- Nain de jardin.
Vocabulaire apparenté par le sens
Prononciation
- Royaume-Uni (Sud de l'Angleterre) : écouter « gnome [Prononciation ?] »
Voir aussi
- gnome sur l’encyclopédie Wikipédia (en anglais)
Latin
Étymologie
- Du grec ancien γνώμη, gnốmê.
Nom commun
| Cas | Singulier | Pluriel |
|---|---|---|
| Nominatif | gnome | gnomae |
| Vocatif | gnome | gnomae |
| Accusatif | gnomen | gnomas |
| Génitif | gnomes | gnomarum |
| Datif | gnomae | gnomis |
| Ablatif | gnome | gnomis |
gnome \Prononciation ?\ féminin
Synonymes
Apparentés étymologiques
Références
- « gnome », dans Félix Gaffiot, Dictionnaire latin français, Hachette, 1934 → consulter cet ouvrage