gestatten

Allemand

Étymologie

Du vieux haut allemand gistatōn, attesté pour le IXe siècle, et du moyen haut-allemand gestaten.[1]
Composé de statten avec la particule inséparable ge-

Verbe

Mode ou
temps
Personne Forme
Présent 1re du sing. ich gestatte
2e du sing. du gestattest
3e du sing. er/sie/es gestattet
Prétérit 1re du sing. ich gestattete
Subjonctif II 1re du sing. ich gestattete
Impératif 2e du sing. gestatte!
2e du plur. gestattet!
Participe passé gestattet
Auxiliaire haben
voir conjugaison allemande

gestatten \ɡəˈʃtatn̩\ (voir la conjugaison)

  1. Permettre.
    • Der Zutritt ist Ihnen nicht gestattet.
      L'accès ne vous est pas permis.
    • Wir müssen sie leider darauf hinweisen, dass wir den Aufenthalt in diesem Bereich nur speziell geschultem Personal gestatten dürfen.
      Nous sommes au regret de vous informer que nous ne pouvons autoriser le sejour dans cette zone qu’au personnel spécialement formé.
    • Als nach einigen Tagen klar wurde, dass niemand aus unserer Stadt hinausgelangen würde, kam man übrigens auf die Idee, sich zu fragen, ob nicht den vor der Epidemie Verreisten die Rückkehr gestattet werde.  (Albert Camus, traduit par Uli Aumüller, Die Pest, Rowohlt Verlag, 1997)
      Au bout de quelques jours d’ailleurs, quand il devint évident que personne ne parviendrait à sortir de notre ville, on eut l’idée de demander si le retour de ceux qui étaient partis avant l’épidémie pouvait être autorisé.
    • Ich gestatte freundlicherweise, daß man mir meine Schuhe anzieht, die Nasentropfen einträufelt, daß man mich kämmt und wäscht, anzieht und auszieht, hätschelt und vollstopft; ich kenne nichts Lustigeres als die Rolle eines artigen Kindes.  (Jean-Paul Sartre, traduit par Hans Mayer, Die Wörter, Rowohlt Verlag, Hamburg, 1965)
      Je permets gentiment qu'on me mette mes souliers, des gouttes dans le nez, qu'on me brosse et qu'on me lave, qu'on m'habille et qu'on me déshabille, qu'on me bichonne et qu'on me bouchonne; je ne connais rien de plus amusant que de jouer à être sage.
    • Den Hund habe ein Jaguar geholt, da sei nichts zu machen. (...) Es helfe nichts, der Hund sei weg.
      Nie und nimmer, sagte Humboldt. Er gestatte es nicht.
      Bonpland legte ihm die Hand auf die Schulter. Der Hund sei verdammt noch einmal tot!
      Vollkommen tot, sagte Julio.
      Ganz und gar hinüber, sagte Mario.
      Das sei, sagte Carlos, gewissermaßen der toteste Hund aller Zeiten.
      Humboldt sah sie alle, einen nach dem anderen, an.
       (Daniel Kehlmann, traduit par Juliette Aubert, Die Vermessung der Welt, Rohwolt, Hamburg, 2005)
      Le chien avait été emporté par un jaguar, il n’y avait plus rien à faire. (...) Cela ne servait à rien, le chien était perdu.
      Jamais de la vie, dit Humboldt. Il s’y opposait.
      Bonpland lui posa la main sur l’épaule. Le chien était mort, bon sang !
      Complètement mort, ajouta Julio.
      Claqué pour de bon, dit Mario.
      C’était en quelque sorte, dit Carlos, le chien le plus mort de tous les temps.
      Humboldt les regarda tous, l’un après l’autre.
  2. Rendre possible, donner la possibilité, permettre.
  3. (réfléchi) Se permettre, s’autoriser, prendre la liberté.

Synonymes

Antonymes

Dérivés

  • Gestattung

Prononciation

Références

  1. DWDS, das Digitale Wörterbuch der Deutschen Sprache, Le vocabulaire allemand de 1600 à nos jours. → consulter cet ouvrage

Anagrammes

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