gantier

(1241) Dérivé de gant, avec le suffixe -ier.

gantier \ɡɑ̃.tje\ masculin (pour une femme, on dit : gantière)

1. Personne qui fait ou qui vend des gants.
   • Ce furent les Croisades qui firent pénétrer en France l'usage des parfums : on introduisait ceux-ci sous forme de peaux odoriférantes destinées à faire des pourpoints, des ceintures, des gants. Aussi s'explique-t-on que le commerce de la parfumerie ait d'abord été aux mains des gantiers. — (Marcel Hégelbacher, La Parfumerie et la Savonnerie, 1924)
   • Les ramasseurs de crottes blanches, qui revendaient la merde au kilo, à des artisans gantiers qui s’en servaient pour blanchir le cuir. — (Anne Berest, La Carte postale, Grasset, 2021, page 143)

gantier \ɡɑ̃.tje\

1. Définition manquante ou à compléter. (Ajouter)
   • Nombreux, organisés, ardents propagandistes, les anarchistes saint-juniauds semblent d’évidence peser d’un poids conséquent sur la vie socio-politique, voire économique de la cité gantière. — (Christian Dupuy, Saint-Junien, un bastion anarchiste en Haute-Vienne, 1893-1923, Presses Universitaires de Limoges, 2003, page 110)

• Toulouse (France) : écouter « gantier [Prononciation ?] »

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• Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (gantier), mais l’article a pu être modifié depuis.

Dérivé de gant, avec le suffixe -ier.

gantier [ganˈtje] (graphie normalisée) masculin (pour une femme, on dit : gantiera)

1. (Provençal) (Vivaro-alpin) gantier.

• Andrieu Faure, Assai de diccionari francés-aupenc d’òc, 2009 → Consulter en ligne