Pont-à-Bar
Français
Étymologie
- Situé autour d'un pont sur la rivière Bar.
Nom propre
| Nom propre |
|---|
| Pont-à-Bar \pɔ̃.ta.baʁ\ |
Pont-à-Bar \pɔ̃.ta.baʁ\
- (Géographie) Hameau de la commune de Dom-le-Mesnil et port fluvial, dans le département français des Ardennes.
On a constaté quatre passages de porteurs à vapeur entre Pont-à-Bar et Troussey
— (Pierre Berthot, Cours de construction : Traité des routes, rivières et canaux, tome 3 : Canaux, chap. 8 : État des voies navigables-France, Paris : chez Georges Fanchon, 1898, p. 853)Dépassant le pont de Donchery, à dr., on gagne la vallée du[sic] Bar qui s'ouvre à g. dans la direction du ch. de Maisoncelles. On franchit le ruisseau, puis le canal au hameau de Pont-à-Bar. Une côte, à trois reprises, signale le long village de Dom-le-Mesnil.
— (Adrien de Baroncelli, Les Ardennes françaises et belges, le Grand-Duché de Luxembourg, §. : De Sedan à Mézières-Charleville, Paris : chez tous les libraires, 1901, p. 140)Le canal des Ardennes, qui prolonge le canal latéral à l'Aisne (1100000t.), part de Vieux-lès-Asfeld, passe à Rethel et se termine à Pont-à-Bar, sur la Meuse (700000t.).
— (Géographie-atlas du cours supérieur : texte et cartes, par une réunion de professeurs, Tours : chez A. Mame & fils & Paris : chez J. de Gigord , 1913, p. 134)La station électrique de Mohon et la station électrique J. Henny de Boutancourt sont remises en service. Il y a eu lutte au passage de la Meuse, entre Pont-à-Bar et Stenay; rien en aval jusqu’à Fumay. Donchery est complètement rasé. […]. A Pont-à-Bar, il y a la moitié des maisons démolies, dont la brasserie Deglaire; à Flize Dom-le-Mesnil, rien de détruit.
— (« Dans nos départements envahis : Ce qui se passe dans les Ardennes », dans La Petite Gironde, 44e année, n° 15.506 du mardi 15 décembre 1914, p. 2)Ajoutons, enfin, que la Meuse n'est pas réservée aux seuls canoëistes, et que, de Pont-à-Bar, près de Sedan, où débouche le canal des Ardennes, jusqu'à Liège, les bateaux à moteur trouveront une navigation aussi facile que pittoresque.
— (« La Meuse », dans La Revue du Touring-club de France, 38e année, n° 401 d'avril 1928, p. 84)Elles vont être conduites par voie d'eau jusqu'à Liége en empruntant l'itinéraire suivant : la Seine jusqu'à Conflans, l'Oise jusqu'à Compiègne. l'Aisne jusqu'à Condé, le canal latéral de l'Aisne et le canal des Ardennes jusqu'à la Meuse, qu'ils aborderont à Pont-à-Bar, près de Charleville-Mézières.
— (« On reverra à Liége en 1939 les vedettes de l'Expo de 1937 », dans La Liberté, 108e année, nouvelle série : n° 325 du mardi 12 juin 1938, p. 2)Avec six divisions d'infanterie de série B, démunies de cadres, dotées d'un armement hétéroclite et périmé, ne disposant d'aucun moyen de transport autre qu’hippomobile, elle allait s'opposer sur un front de 120 kilomètres, de Namur à Pont-à-Bar, à quatre divisions blindées et sept divisions d'infanterie. Deux de nos divisions (la 61e et la 102e) devaient garder la portion de Meuse comprise entre Givet et Pont-à-Bar, totalement démunie de fortifications, […].
— (Claude Gounelle, Sedan : mai 1940, chap. 2 : L'aube du 10 mai, Presse de la Cité, 1980, p. 34)La 2e Panzer ne manqua pas de profiter de cet avantage quand elle se fut emparé de Pont-à-Bar, le 14 mai à 12 h 30. Dans l'après-midi, elle entama une progression en rive gauche.
— (Pierre Rocolle, La Guerre de 1940, tome 2 : La défaite : 10 mai-25 juin, Paris : chez Armand Colin, 1990, p. 77)
Notes
- L'on trouve parfois une confusion avec le hameau de Pont-Bar, lui-même sur la rivière Bar, comme l'indiquent les exemples suivants:
Hugues étendit les mêmes privilèges à Gerson, à Terron-les-Vendresse, à La Francheville, etc., se réservant uniquement, pour le temps de guerre, le droit de gîte personnel dans les villages de Juniville, Pauvre, Givry, Alland’huy, Pont-à-Bar, Tannay, Bairon et Viel-Saint-Remy, « et de manière à ne pas ruiner les habitants. »
— (Hubert Colin, « Essai historique sur Castrice et Mézières », dans Le siège de Mézières par les alliés, en 1815, Vouziers : impr. de A. Lapie, 1865, p.xxxi)Plus tard, nommé évêque de Tours, Martin eut à traverser nos régions, c’était en l’année 385 ; de Tours, il se rendait à Trêves à la cour de l’Empereur Maxime pour demander la grâce de Priscillianistes condamnés à mort, il prit naturellement la voie de Reims à Trêves passant par Ville-sur-Retourne, Pont-à-Bar, Tannay, Mouzon, Yvois, Arlon.
— (René Robinet, « Le Culte et l’iconographie populaires de Saint-Martin dans les Ardennes », dans Études ardennaises, n° 27 d'oct.-déc. 1961, Mézières : Société d’Études ardennaises, & Charleville : Imprimerie P. Anciaux, p. 5)
Références
- Dictionnaire géographique, administratif, postal, statistique, archéologique, etc., de la France, de l'Algérie et des colonies, tome 2 (M-Z ), Paris : chez L. Hachette & Imprimerie de Ch. Lahure, 1869, p. 1808
Voir aussi
- Pont-à-Bar sur l’encyclopédie Wikipédia
- Dom-le-Mesnil sur l’encyclopédie Wikipédia
- Canal des Ardennes sur l’encyclopédie Wikipédia
- Bar (rivière) sur l’encyclopédie Wikipédia