Pont-Bar

Français

Étymologie

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Nom propre

Nom propre
Pont-Bar
\Prononciation ?\

Pont-Bar \Prononciation ?\

  1. (Géographie) Hameau de la commune de Tannay-le-Mont-Dieu, dans le département français des Ardennes.
    • Mais avant que de le dire, il faut præsupposer que le bourg de Pont-Bar avoit deux villages contigus qui luy estoit annexés, asçavoir Tannay et Mont-Bason, ou pour mieux dire, comme Tannay estoit membre de Pont-Bar, aussy Mont-Bason estoit membre de Tannay; […].  (Annales de Dom Ganneron, chartreux du Mont-Dieu, Centurie VIII, manuscrit antérieur à 1668, publié dans la Revue de Champagne et de Brie, 15e année, 2e série, tome 2, Arcis-sur-Aube, chez Léon Frémont, 1892, p. 278)
    • Exposé du projet. — Du côté de la Meuse, la petite rivière de Bar, qui a son embouchure dans cette rivière sous Donchery, près de Sédan, est navigable naturellement, pour les bateaux appelés baroises, depuis ce point jusque près Pont-Bar, situé à environ 4000 m de Chêne-le-Populeux.  (« Canal de Champagne, aujourd'hui Canal des Ardennes », dans Histoire de la Navigation intérieure de la France, tome 1, par Joseph-Michel Dutens, Paris : chez A. Sautelet & chez Alexandre Mesnier, 1829, p. 538)
    • La longueur développée de la Bar, entre sa source et Pont-Bar, est de 12.600 mètres. Sa longueur, entre Pont-Bar et la Meuse, est de 45.850 mètres. La pente, entre la source et Pont-Bar, est de 8 mètres soit 0m 00064 par mètre. Entre Pont-Bar et la Meuse, elle est de 17m 13, soit 0m 00037 par mètre.  (François Clément Sauvage & Nicolas-Armand Buvignier, Statistique minéralogique et géologique du département des Ardennes, Imp. Trécourt, Mézières, 1842, p. 73)
    • Le défilé du Chesne avait deux passages :
      1° La route de Stenay au Chesne et à Vouziers, […]. Il était déjà protégé en avant par les travaux de défense de Pont-Bar, où, près du pont détruit, on avait élevé un retranchement.
       (Antoine Lapierre, Campagne des émigrés dans l'Argonne en 1792, chap. 5, La bataille de La Croix-aux-Bois : Librairie Genin, 1911, p. 46)

Notes

L'on trouve parfois une confusion avec le hameau de Pont-à-Bar, lui-même sur la rivière Bar, comme l'indiquent les exemples suivants:
  • Hugues étendit les mêmes privilèges à Gerson, à Terron-les-Vendresse, à La Francheville, etc., se réservant uniquement, pour le temps de guerre, le droit de gîte personnel dans les villages de Juniville, Pauvre, Givry, Alland’huy, Pont-à-Bar, Tannay, Bairon et Viel-Saint-Remy, « et de manière à ne pas ruiner les habitants. »  (Hubert Colin, « Essai historique sur Castrice et Mézières », dans Le siège de Mézières par les alliés, en 1815, Vouziers : impr. de A. Lapie, 1865, p.xxxi)
  • Plus tard, nommé évêque de Tours, Martin eut à traverser nos régions, c’était en l’année 385 ; de Tours, il se rendait à Trêves à la cour de l’Empereur Maxime pour demander la grâce de Priscillianistes condamnés à mort, il prit naturellement la voie de Reims à Trêves passant par Ville-sur-Retourne, Pont-à-Bar, Tannay, Mouzon, Yvois, Arlon.  (René Robinet, « Le Culte et l’iconographie populaires de Saint-Martin dans les Ardennes », dans Études ardennaises, n° 27 d'oct.-déc. 1961, Mézières : Société d’Études ardennaises, & Charleville : Imprimerie P. Anciaux, p. 5)

Traductions

Anagrammes

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Voir aussi

  • Pont-Bar sur l’encyclopédie Wikipédia