Matuta
Latin
Étymologie
Nom propre
| Cas | Singulier | 
|---|---|
| Nominatif | Matută | 
| Vocatif | Matută | 
| Accusatif | Matutăm | 
| Génitif | Matutae | 
| Datif | Matutae | 
| Ablatif | Matutā 
 | 
Matuta \Prononciation ?\ féminin
- (Religion) Autre nom de la déesse Aurora.
- Tempore item certo roseam Matuta per oras — (Lucrèce, De rerum natura)
 aetheris auroram differt et lumina pandit.- Matuta aussi a son heure donnée, elle déploie la lumière céleste de l'aurore.
 
 
- Aussi appelée Mater Matuta et apparentée, par les Romains, à la déesse grecque Ino, aussi appelée Leucothée.
- Quid deinde, Ino dea ducetur et Λευκοθέα a Graecis, a nobis Matuta dicetur. — (Cicéron, De natura deorum, III)- La traduction en français de l’exemple manque. (Ajouter)
 
- …et templis Fortunae ac matris Matutae. — (Tite-Live, Ab Urbe Condita, XXIV)- La traduction en français de l’exemple manque. (Ajouter)
 
- Ino, postquam se praecipitavit, Leucothea, materque Matuta (dicta est), Lactance. 1, 21
 
- (Par faux rapprochement étymologique) Divinité qui, selon saint Augustin favorise la maturation des épis.
- Praefecerunt ergo Proserpinam frumentis germinantibus, geniculis nodisque culmorum deum Nodutum, inuolunmentis folliculorum deam Volutinam; cum folliculi patescunt, ut spica exeat, deam Patelanam, cum segetes nouis aristis aequantur, quia ueteres aequare hostire dixerunt, deam Hostilinam; florentibus frumentis deam Floram, lactescentibus deum Lacturnum, maturescentibus deam Matutam; cum runcantur, id est a terra auferuntur, deam Runcinam. — (Augustin, De civitate Dei, IV)- ils ont fait présider Proserpine aux germes des blés, le dieu Nodatus aux nœuds du tuyau, la déesse Volutina à l’enveloppe de l’épi ; vient ensuite Patelana, quand l’épi s’ouvre ; Hostilina, quand la barbe et l’épi sont de niveau; Flora, quand il est en fleur; Lacturnus, quand il est en lait; Matuta, quand il mûrit; Runcina, quand on le coupe. — (trad.)
 
 
Voir aussi
- Mater Matuta sur l’encyclopédie Wikipédia
Références
- « Matuta », dans Félix Gaffiot, Dictionnaire latin français, Hachette, 1934 → consulter cet ouvrage