Combat de Ndaki
| Date | - | 
|---|---|
| Lieu | Ndaki | 
| Issue | Victoire franco-malienne | 
|  Mali France  | 
Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans | 
| Al-Mansour Ag Alkassim | 
Plusieurs dizaines d'hommes Inconnues 2 hélicoptères Tigre [1] 2 avions Mirage 2000[1]  | 
  ~ 50 hommes[1]  | 
2 blessés[1] Aucune  | 
  1 mort au moins[1] 1 pick-up capturé[1] ~ 15 motos capturées[1]  | 
Batailles
- Konna
 - Gao (bombardement)
 - Diabaly
 - 2e Gao
 - 3e Gao
 - 4e Gao
 - In Khalil
 - Tigharghâr
 - Timétrine
 - Imenas
 - Tin Keraten
 - In Zekouan et Teurteli
 - 2e Tombouctou
 - 5e Gao
 - Teghboubinene et In Arab
 - 3e Tombouctou
 - 1re Ber
 - 1re Anéfis
 - 2e Anéfis
 - Bordj Badji Mokhtar et In Farah
 - Fooïta
 - Douaya
 - Amazragane
 - 2e Tin-Hama
 - Araouane
 - Kondaoui
 - Tamkoutat
 - Ametettaï (bombardement)
 - Dayet en Maharat
 - Inabohane-Ebahlal
 - 2e Kidal
 - 3e Kidal
 - 3e Anéfis
 - 1re Tabankort
 - 2e Indelimane
 - N'Tillit
 - Ametettaï
 - 2e Tabankort
 - 1er Nampala
 - 1er Ténenkou
 - 3e Tabankort
 - Tabrichat
 - Abeïbara
 - 1re Léré
 - 2e Ténenkou
 - Tin Telout
 - Koba
 - Nara
 - Takoumbaout
 - Sama
 - 1er Gourma-Rharous
 - Sévaré
 - 4e Anéfis
 - Inafarak
 - Tiébanda
 - 1re Talahandak
 - Wanna
 - 2e Aguel'hoc
 - Sévaré
 - 2e Nampala
 - 4e Kidal
 - 2e Goumakoura
 - Kazay-Kazay
 - 1re Boulikessi
 - 2e Gourma-Rharous
 - Foulsaré
 - 1re Dogofry
 - 1re Serma
 - Tikerefinadji
 - Bintagoungou
 - Inkadogotane
 - Djebok
 - Takellote
 - Touzik
 - Adjlal
 - 4e Tombouctou
 - Tin Biden
 - 3e Indelimane
 - Youwarou
 - Soumpi
 - Inaghalawass
 - Akabar
 - 5e Tombouctou
 - Tina
 - Aklaz et Awkassa
 - 1re Talataye
 - 1re Boni
 - Inabelbel
 - Inghalamane
 - Tintihidjrene
 - Soumouni
 - 2e Dogofry
 - 2e Ber
 - Farimaké
 - Abanguilou
 - 2e Serma
 - 3e Aguel'hoc
 - Elakla
 - Dialloubé
 - 1re Dioura
 - Tiésaba-Bourgou
 - Guiré
 - Aconit
 - Fafa
 - 2e Boulikessi
 - 4e Indelimane
 - Bourgou IV
 - Tabankort
 - Eranga
 - 1re Wagadou
 - Sokolo
 - Tarkint
 - 1re Bamba
 - 2e Talahandak
 - Bouka Weré
 - Sokoura
 - 3e Boulikessi
 - Niaki
 - Éclipse
 - 4e Boulikessi
 - 2e Boni
 - 2e Tessit
 - 4e Aguel'hoc
 - Nokara
 - Dangarous
 - Bodio
 
- Mondoro
 - Région de Ménaka
 - 2e Andéramboukane
 - 3e Tessit
 - 2e Talataye
 - Tadjalalt et de Haroum
 - Diafarabé et Koumara
 - 3e Ber
 - Le Tombouctou et Bamba
 - Bourem
 - 2e Léré
 - 2e Dioura
 - 2e Bamba
 - Taoussa
 - Région de Kidal
 - 5e Kidal
 - Niafunké
 - Labbezanga
 - Farabougou
 - Dinangourou
 - Kwala
 - 2e Wagadou
 - Mourdiah
 - 2e Tinzawatène
 - Bamako
 - Kobé
 - 3e Dioura
 - 5e Boulikessi
 - 6e Tombouctou
 - 4e Tessit
 - Anoumalane
 
| Coordonnées | 15° 19′ 25,9″ nord, 0° 58′ 55″ ouest | |
|---|---|---|
Le Combat de Ndaki a lieu les et , pendant la guerre du Mali.
Déroulement
Le 16 octobre, un accrochage oppose les forces françaises et maliennes aux djihadistes dans une zone boisée de la région de Ndaki, à environ 200 kilomètres au sud-ouest de Gao[1],[2]. La région est considérée comme le fief de la katiba al-Mansour Ag al-Kassam, affiliée au Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans[2]. Cependant il s'agit aussi d'une zone d'action et de repli de l'État islamique dans le Grand Sahara[2]. Le nombre des djihadistes est estimé à une cinquantaine de combattants par l'armée française, ce qui constitue à cette époque un rassemblement important pour la région sahélienne[1],[2].
L'affrontement débute lorsque deux sections de l'armée malienne sont prises à partie par les djihadistes[1]. Les Maliens alertent alors les Français de la force Barkhane, qui envoient une patrouille d'hélicoptères Tigre et deux chasseurs Mirage 2000[1]. Les hélicoptères essuient alors des tirs d'armes légères et de lance-roquettes RPG, avant de riposter et d'être bientôt suivis par les avions[1]. Les affrontements se poursuivent ensuite au sol[1]. Selon le colonel Patrik Steiger, porte-parole de l'état-major de l'armée française : « La ténacité des terroristes, qui n’ont pas abandonné tout de suite, laisse à penser que soit il s’agissait d’un site important pour eux, soit quelqu’un d’important était présent chez eux »[1]. Le chef en question pourrait être Al-Mansour Ag Alkassim[3].
Le 17 octobre, les djihadistes abandonnent le terrain et les soldats français et maliens s'emparent de leur campement[1].
Pertes
Deux soldats maliens ont été blessés lors des combats, tandis qu'un seul djihadiste a été trouvé mort selon l'armée française[1]. Mais le colonel Steiger précise : « On pense qu’au regard des coups qui ont été infligés, que les autres éventuels blessés ou tués ont été enlevés en profitant de la nuit »[2].
Les soldats français et maliens s'emparent d'un pick-up, d'une quinzaine de motos et d'un gros stock de matériel de fabrication d'engins explosifs improvisés[1].
Références
- Le Monde avec AFP, « Au Mali, intervention de la force « Barkhane » lors de combats entre l’armée et des djihadistes », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )
 - « Mali: accrochage dans le Nord entre l'armée et des présumés jihadistes », sur RFI, (consulté le )
 - ↑ « Le chef de la faction Al-Mansour Ag Alkassim visé dans un raid de Barkhane », RFI,
 
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