Attaque de Dioura (2023)
| Date | |
|---|---|
| Lieu | Dioura (en) |
| Issue | Victoire du CSP |
| Mali | CSP |
| Inconnues | Inconnues |
| 81 à 98 morts 5 prisonniers 15 véhicules détruits 5 à 19 véhicules capturés (selon le CSP)[1],[2] |
5 à 7 morts 10 blessés 1 véhicule détruit (selon le CSP)[1],[2] |
Batailles
- Konna
- Gao (bombardement)
- Diabaly
- 2e Gao
- 3e Gao
- 4e Gao
- In Khalil
- Tigharghâr
- Timétrine
- Imenas
- Tin Keraten
- In Zekouan et Teurteli
- 2e Tombouctou
- 5e Gao
- Teghboubinene et In Arab
- 3e Tombouctou
- 1re Ber
- 1re Anéfis
- 2e Anéfis
- Bordj Badji Mokhtar et In Farah
- Fooïta
- Douaya
- Amazragane
- 2e Tin-Hama
- Araouane
- Kondaoui
- Tamkoutat
- Ametettaï (bombardement)
- Dayet en Maharat
- Inabohane-Ebahlal
- 2e Kidal
- 3e Kidal
- 3e Anéfis
- 1re Tabankort
- 2e Indelimane
- N'Tillit
- Ametettaï
- 2e Tabankort
- 1er Nampala
- 1er Ténenkou
- 3e Tabankort
- Tabrichat
- Abeïbara
- 1re Léré
- 2e Ténenkou
- Tin Telout
- Koba
- Nara
- Takoumbaout
- Sama
- 1er Gourma-Rharous
- Sévaré
- 4e Anéfis
- Inafarak
- Tiébanda
- 1re Talahandak
- Wanna
- 2e Aguel'hoc
- Sévaré
- 2e Nampala
- 4e Kidal
- 2e Goumakoura
- Kazay-Kazay
- 1re Boulikessi
- 2e Gourma-Rharous
- Foulsaré
- 1re Dogofry
- 1re Serma
- Tikerefinadji
- Bintagoungou
- Inkadogotane
- Djebok
- Takellote
- Touzik
- Adjlal
- 4e Tombouctou
- Tin Biden
- 3e Indelimane
- Youwarou
- Soumpi
- Inaghalawass
- Akabar
- 5e Tombouctou
- Tina
- Aklaz et Awkassa
- 1re Talataye
- 1re Boni
- Inabelbel
- Inghalamane
- Tintihidjrene
- Soumouni
- 2e Dogofry
- Ndaki
- 2e Ber
- Farimaké
- Abanguilou
- 2e Serma
- 3e Aguel'hoc
- Elakla
- Dialloubé
- 1re Dioura
- Tiésaba-Bourgou
- Guiré
- Aconit
- Fafa
- 2e Boulikessi
- 4e Indelimane
- Bourgou IV
- Tabankort
- Eranga
- 1re Wagadou
- Sokolo
- Tarkint
- 1re Bamba
- 2e Talahandak
- Bouka Weré
- Sokoura
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- Niaki
- Éclipse
- 4e Boulikessi
- 2e Boni
- 2e Tessit
- 4e Aguel'hoc
- Nokara
- Dangarous
- Bodio
- Mondoro
- Région de Ménaka
- 2e Andéramboukane
- 3e Tessit
- 2e Talataye
- Tadjalalt et de Haroum
- Diafarabé et Koumara
- 3e Ber
- Le Tombouctou et Bamba
- Bourem
- 2e Léré
- 2e Bamba
- Taoussa
- Région de Kidal
- 5e Kidal
- Niafunké
- Labbezanga
- Farabougou
- Dinangourou
- Kwala
- 2e Wagadou
- Mourdiah
- 2e Tinzawatène
- Bamako
- Kobé
- 3e Dioura
- 5e Boulikessi
- 6e Tombouctou
- 4e Tessit
- Anoumalane
| Coordonnées | 14° 49′ 31″ nord, 5° 15′ 05″ ouest | |
|---|---|---|
L'attaque de Dioura a lieu le lors de la guerre du Mali.
Déroulement
Le soir du 28 septembre 2023, le camp militaire de la ville de Dioura (en) est attaqué par les rebelles[3]. L'attaque est rapidement revendiqué par le Cadre stratégique permanent (CSP) et la Coordination des mouvements de l'Azawad (CMA)[3],[4]. Celle-ci affirme avoir pris d'assaut le camp après deux heures de combats. Elle affirme s'être retiré du camp aux alentours de minuit, en emportant du matériel et des munitions[3].
D'après RFI, « les photos et vidéos transmises par le CSP des attaques de Bamba et de Dioura montrent en tout cas que les combattants du CSP se sont à chaque fois et sans équivoque rendu maîtres des lieux »[5]. Le Monde indique également que les images diffusées par le CSP confirment la prise du camp[6].
Le soir du combat, l'armée malienne évoque une « attaque terroriste complexe » et « kamikaze », sans plus de précision[3],[4]. Elle affirme avoir envoyé des renforts et détruit, au cours de sa riposte, une colonne de véhicules, ce que le CSP dément[3].
Pertes
L'armée malienne ne communique aucun bilan sur ce combat[5].
Le 30 septembre, le CSP publie deux communiqués qui ne s'accordent pas tout à fait sur le bilan[2]. Le premier communiqué, publié par le porte-parole Mohamed Elmaouloud Ramadane, annonce un bilan de 98 militaires maliens tués, des dizaines d'autres blessés et cinq prisonniers, qui sont rapidement relâchés[7],[2],[8]. Il affirme également que 19 véhicules ont été capturés et plusieurs autres détruits[7]. Il reconnait sept morts, quelques blessés et un véhicule détruit parmi ses combattants[7],[2],[8].
Un deuxième communiqué, publié par le colonel Moulay Ad Sidi Mola, porte-parole de la cellule d'information et de communication des affaires militaires (CICAM), annonce un bilan de 81 militaires maliens tués, cinq prisonniers, cinq véhicules capturés et quinze autres détruits[1],[2]. Il reconnait cinq morts et dix blessés parmi ses combattants[1],[2].
Références
- Philippe Chapleau, Mali: rien ne va plus pour les FAMA qui perdent des positions face à la CMA et au JNIM, Lignes de défense, 1er octobre 2023.
- Mali: la rébellion séparatiste dit avoir infligé de lourdes pertes à l’armée, AFP, 30 septembre 2023.
- David Baché, Mali: les rebelles du CSP attaquent et se retirent du camp militaire de Dioura, RFI, 29 septembre 2023.
- Au Mali, l’armée sous le feu des jihadistes et des séparatistes, Jeune Afrique avec AFP, 29 septembre 2023.
- Mali: l'armée malienne sur la route de Kidal, RFI, 2 octobre 2023.
- ↑ [vidéo] Laureline Savoye, Liselotte Mas, Cellule Enquête vidéo et Adrien Sahli, Les images vérifiées d’attaques touareg dans le nord du Mali, Le Monde, 5 octobre 2023.
- Communiqué N° 09/BE/CSP-PSD/2023
- La rébellion séparatiste dit avoir infligé de lourdes pertes à l'armée malienne, AFP, 30 septembre 2023.
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