Attaque de Labbezanga
| Date | |
|---|---|
| Lieu | Labbezenga |
| Issue | Victoire des djihadistes |
| Mali Groupe Wagner |
État islamique dans le Grand Sahara |
| Inconnues | Inconnues |
| ~ 30 à 40 morts[1] | Inconnues |
Batailles
- Konna
- Gao (bombardement)
- Diabaly
- 2e Gao
- 3e Gao
- 4e Gao
- In Khalil
- Tigharghâr
- Timétrine
- Imenas
- Tin Keraten
- In Zekouan et Teurteli
- 2e Tombouctou
- 5e Gao
- Teghboubinene et In Arab
- 3e Tombouctou
- 1re Ber
- 1re Anéfis
- 2e Anéfis
- Bordj Badji Mokhtar et In Farah
- Fooïta
- Douaya
- Amazragane
- 2e Tin-Hama
- Araouane
- Kondaoui
- Tamkoutat
- Ametettaï (bombardement)
- Dayet en Maharat
- Inabohane-Ebahlal
- 2e Kidal
- 3e Kidal
- 3e Anéfis
- 1re Tabankort
- 2e Indelimane
- N'Tillit
- Ametettaï
- 2e Tabankort
- 1er Nampala
- 1er Ténenkou
- 3e Tabankort
- Tabrichat
- Abeïbara
- 1re Léré
- 2e Ténenkou
- Tin Telout
- Koba
- Nara
- Takoumbaout
- Sama
- 1er Gourma-Rharous
- Sévaré
- 4e Anéfis
- Inafarak
- Tiébanda
- 1re Talahandak
- Wanna
- 2e Aguel'hoc
- Sévaré
- 2e Nampala
- 4e Kidal
- 2e Goumakoura
- Kazay-Kazay
- 1re Boulikessi
- 2e Gourma-Rharous
- Foulsaré
- 1re Dogofry
- 1re Serma
- Tikerefinadji
- Bintagoungou
- Inkadogotane
- Djebok
- Takellote
- Touzik
- Adjlal
- 4e Tombouctou
- Tin Biden
- 3e Indelimane
- Youwarou
- Soumpi
- Inaghalawass
- Akabar
- 5e Tombouctou
- Tina
- Aklaz et Awkassa
- 1re Talataye
- 1re Boni
- Inabelbel
- Inghalamane
- Tintihidjrene
- Soumouni
- 2e Dogofry
- Ndaki
- 2e Ber
- Farimaké
- Abanguilou
- 2e Serma
- 3e Aguel'hoc
- Elakla
- Dialloubé
- 1re Dioura
- Tiésaba-Bourgou
- Guiré
- Aconit
- Fafa
- 2e Boulikessi
- 4e Indelimane
- Bourgou IV
- Tabankort
- Eranga
- 1re Wagadou
- Sokolo
- Tarkint
- 1re Bamba
- 2e Talahandak
- Bouka Weré
- Sokoura
- 3e Boulikessi
- Niaki
- Éclipse
- 4e Boulikessi
- 2e Boni
- 2e Tessit
- 4e Aguel'hoc
- Nokara
- Dangarous
- Bodio
- Mondoro
- Région de Ménaka
- 2e Andéramboukane
- 3e Tessit
- 2e Talataye
- Tadjalalt et de Haroum
- Diafarabé et Koumara
- 3e Ber
- Le Tombouctou et Bamba
- Bourem
- 2e Léré
- 2e Dioura
- 2e Bamba
- Taoussa
- Région de Kidal
- 5e Kidal
- Niafunké
- Farabougou
- Dinangourou
- Kwala
- 2e Wagadou
- Mourdiah
- 2e Tinzawatène
- Bamako
- Kobé
- 3e Dioura
- 5e Boulikessi
- 6e Tombouctou
- 4e Tessit
- Anoumalane
| Coordonnées | 14° 58′ 25″ nord, 0° 42′ 37″ est | |
|---|---|---|
L'attaque de Labbezanga a lieu le pendant la guerre du Mali.
Déroulement
Le , les djihadistes de l'État islamique dans le Grand Sahara lancent une attaque contre le camp militaire de Labbezanga, situé près de la frontière avec le Niger[1].
Afin de faire diversion, les djihadistes lancent au même moment une autre attaque contre la ville de Ménaka, située à environ 200 kilomètres au nord-est[1]. Trois positions tenues par l'armée malienne et les milices touarègues loyalistes sont assaillies, mais les combats durent moins d'une heure[1]. L'armée malienne affirme dans la soirée avoir neutralisé « plusieurs dizaines de terroristes » et fait une vingtaine de prisonniers, mais d'après RFI ce bilan est « invérifiable de source indépendante »[1].
En revanche, à Labbezanga, le camp militaire, construit dans un style Vauban par les Français de l'opération Barkhane en 2020, est pris d'assaut par les djihadistes[1],[2],[3]. Ceux-ci s'emparent de plusieurs véhicules, d'armes, de munitions et de carburant[3]. Ils abandonnent ensuite la base après l'avoir incendié[3].
D'après France 24, la prise du camp est niée par la junte malienne, mais l'État islamique diffuse quelques jours plus tard des photos de ses combattants à l'intérieur de l'enceinte du fort[3]. Pour le journaliste Wassim Nasr, le Groupe Wagner est également présent sur zone et le combat de Labbezanga serait « peut-être le premier affrontement » opposant les mercenaires russes à l'État islamique dans le Grand Sahara[3].
Pertes
L'armée malienne assure que ses « opérations aéroterrestres » ont permis « d'infliger de lourdes pertes aux assaillants », mais elle ne donne aucun bilan[1]. RFI indique pour sa part que 30 à 40 militaires auraient été tués d'après des sources sécuritaires locales[1].
Une importante quantitée de matériel est capturée par les djihadistes, dont deux véhicules Dongfeng EQ2050 d'origine chinoise[4].
Vidéographie
- [vidéo] Sahel : apparition vidéo du chef d'Al-Qaïda et l’EI contrôle une base de l’armée malienne, France 24, 13 décembre 2023.
Références
- David Baché, « Ménaka, Labbezanga... cinq attaques jihadistes au Mali dimanche, plusieurs dizaines de soldats tués », RFI, (consulté le )
- ↑ LENA, « Mali: une forteresse inspirée du génie militaire de Vauban pour stopper le terrorisme islamiste », Le Figaro, (consulté le )
- « Sahel : apparition vidéo du chef d'Al-Qaïda et l’EI contrôle une base de l’armée malienne », France 24, (consulté le )
- ↑ « COMBATS AU MALI », sur Magazine Raids, (consulté le )
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