vieillarde
Français
Étymologie
Nom commun
| Singulier | Pluriel |
|---|---|
| vieillarde | vieillardes |
| \vjɛ.jaʁd\ | |
vieillarde \vjɛ.jaʁd\ féminin (pour un homme, on dit : vieillard)
- Femme très âgée.
La mort brillait par son absence : décéder, ce n’était pas mourir, la métamorphose de cette vieillarde en dalle funéraire ne me déplaisait pas.
— (Jean-Paul Sartre, Les mots, 1964, collection Folio, page 83)Au beau milieu de cette conversation, le berger revint accompagné d’une vieillarde qui n’avait pas perdu tous les attraits de sa jeunesse. La vieillarde nous salua et nous lui rendîmes le salut.
— (Joseph Sadan, Et il y eut d’autres nuits. Contes des mille et une nuits inédits, Entrelacs, 2004, page 146)Sur une petite chaise roulante, un garçon de douze ans, beau comme un cœur ; derrière lui, sa mère, une jeune femme de trente-cinq ans, que l'épuisement avait changé en vieillarde avec des yeux d'enfant.
— (Romain Guérin, Le Grand Soulèvement, Presses d'Ipogépolis, 2024, page 18)
Synonymes
- → voir personne âgée
Dérivés
Vocabulaire apparenté par le sens
- vieillarde figure dans le recueil de vocabulaire en français ayant pour thème : femme.
- âge d’or
- troisième âge
Traductions
- Allemand : Greisin (de) féminin, Alte (de) féminin, Seniorin (de) féminin
- Anglais : old woman (en)
- Espagnol : vieja (es) féminin
- Espéranto : maljunulino (eo)
- Grec : γριά (el) griá féminin
- Grec ancien : γραῦς (*) graûs féminin
- Italien : vegliarda (it), vecchiarda (it) féminin
- Latin : vetula (la) féminin, anus (la) féminin
- Portugais : velha (pt) féminin
- Roumain : bătrână (ro) féminin, babă (ro) féminin
- Turc : ihtiyar (tr)
- Ukrainien : старуха (uk) starúkha féminin, старушка (uk) starúška féminin
Prononciation
- La prononciation \vjɛ.jaʁd\ rime avec les mots qui finissent en \aʁd\.
Références
Sources
- ↑ « vieillarde », dans le FEW (Französisches Etymologisches Wörterbuch), 1922-2002 → consulter cet ouvrage
Bibliographie
- Jacques Damourette, Édouard Pichon, Des mots à la pensée : essai de grammaire de la langue française, volume I, D’Artrey, Paris, 1930, page 313, § 274