vapocraqueur

Français

Étymologie

(Attesté en 1973)[1] Dérivé de vapocraquage, par substitution du suffixe -age par -eur

Nom commun

SingulierPluriel
vapocraqueur vapocraqueurs
\va.po.kʁa.kœʁ\

vapocraqueur \va.po.kʁa.kœʁ\ masculin

  1. (Pétrochimie) Installation industrielle où l’on réalise le vapocraquage. Sert principalement à fabriquer de l’éthylène et du propylène à partir du naphta.
    • Le vapocraqueur qui a explosé hier, engendrant la mort de deux personnes et en blessant six autres, produisait des gaz servant à la fabrication de ces matières plastiques.  (Thomas Calinon et Julia Pascual, « Vapocraqueur mortel à Carling », Libération, 16 juillet 2009  lire en ligne)
    • C’est cet espoir de renaissance de l’ancien bassin minier que la crise rend désormais hors d’atteinte, condamnant les usines de construction automobile à l’isolement au sein du tissu économique régional, tout comme d’autres grandes réalisations telles que le vapocraqueur de Dunkerque, qui devait susciter l’émergence d’une filière pétrochimique, mais n’exerce que des effets mineurs en termes d’emploi, rentrant en fonctionnement au moment où, partout dans le monde, les prix de l’éthylène et des matières plastiques s’effondrent sous l’effet de surcapacités de production.  (Jean-François Eck, « La reconversion du Nord-Pas-de-Calais : un échec de politiques publiques (1965-1994) », dans L’échec a-t-il des vertus économiques ?, édité par Natacha Coquery et Matthieu de Oliveira, Institut de la gestion publique et du développement économique, 2015  lire en ligne)

Apparentés étymologiques

Traductions

Prononciation

Voir aussi

Références

  1. Entrée « vapocraqueur », dans « Enrichissement du vocabulaire pétrolier », dans Journal officiel de la république française, 18 janvier 1973, page 743