vapocraquage

Français

Étymologie

(Attesté en 1973)[1] Dérivé de craquage, avec le préfixe vapo-, littéralement « craquage à la vapeur ».

Attestations historiques

L’une traite globalement les distillats légers provenant du pétrole brut (gaz liquéfiés, essence directe destinée aux carburants, essence lourde servant de matière première pour le reformage ou le vapocraquage, kérosène), puis les sépare par redistillation.  (La Grande encyclopédie Larousse, volume 7 (désinfection - épigraphie), Larousse, 1973, page 3425  lire en ligne)

Nom commun

SingulierPluriel
vapocraquage vapocraquages
\va.po.kʁa.kaʒ\

vapocraquage \va.po.kʁa.kaʒ\ masculin

  1. (Pétrochimie) Procédé par lequel des hydrocarbures saturés sont cassés en molécules plus petites, à l’aide de la vapeur.
    • On le constate, le vapocraquage conduit toujours à un mélange de divers produits (dihydrogène, méthane, éthylène, propène, butadiène, essence-fuel) que des distillations fractionnées permettent ensuite de séparer.  (Jean-Noël von der Weid, Formules de chimie, Marabout, Alleur, 1989, page 12  lire en ligne)
    • Ce processus dit de vapocraquage permet, comme son nom l’indique, de craquer les molécules pour obtenir des monomères, ensuite assemblés entre eux et par familles pour former les désormais célèbres polymères, que l’on trouve à la base de toutes les matières plastiques.  (Nelly Pons, Océan plastique : Enquête sur une pollution globale, Acte Sud, 2020)
    • En collaboration avec l’allemand Linde et le saoudien Sabic, BASF a démarré une unité de démonstration de vapocraquage électrique.  (Julien Cottineau, « BASF se rêve en pionnier du vapocraquage électrique », L'Usine Nouvelle, 3 août 2024  lire en ligne)

Apparentés étymologiques

Vocabulaire apparenté par le sens

Traductions

Prononciation

  • La prononciation \va.po.kʁa.kaʒ\ rime avec les mots qui finissent en \aʒ\.
  • Lyon (France) : écouter « vapocraquage [Prononciation ?] »

Voir aussi

Références

  1. Entrée « vapocraquage », dans « Enrichissement du vocabulaire pétrolier », au Journal officiel de la république française, 18 janvier 1973, page 743.