toquer
Français
Étymologie
Verbe 1
toquer \tɔ.ke\ intransitif transitif 1er groupe (voir la conjugaison) (pronominal : se toquer)
- (Vieilli ou régional) (Intransitif) Toucher, frapper en faisait un petit bruit sec.
Du côté de la piscine, les cris avaient repris, et, vers le tennis, les balles toquaient avec un bruit mat.
— (Alain Demouzon, La Pêche au vif, 1977, chapitre 5)
- (Transitif indirect) Toucher, frapper en faisait un petit bruit sec.
Puis il rejoignit la chambre de sa femme, à l’autre bout du couloir. Il toqua à sa porte.
— (Philippe Morvan, Les Fils du Ciel, Calmann-Lévy, 2021)Mais au moment où il se disposait à toquer contre une porte, son cœur battit plus fort, crainte de ne trouver personne.
— (Guillaume Apollinaire, Le poète assassiné, 1916 → lire en ligne)
- (Impersonnel) (Régionalisme) Donner des coups.
Le cordeau remontait à vide, les hameçons étant dégarnis de leurs appâts.
— (Émile Moselly, Terres lorraines, 1907)
— Attention, fit Jean-Baptiste, ça toque !
Il tirait avec une lenteur prudente sur la cordelette qui se tendait, et fouettait l’eau en tous sens, suivant les mouvements de la bête capturée, qui se débattait.
- (Vieilli) ou (Vosges) Se cogner.
Je me suis toqué la tête sur le toit de la voiture.
Dérivés
Apparentés étymologiques
Traductions
Prononciation
Anagrammes
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Références
- Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (toquer)
- 1 2 « toquer », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage
Ancien français
Verbe
toquer *\Prononciation ?\ transitif (voir la conjugaison)
- Variante de tochier.
Références
- Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXe au XVe siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881–1902 → consulter cet ouvrage