toquade

Français

Étymologie

(XIXe siècle)[1] Dérivé de toquer, avec le suffixe -ade.

Nom commun

SingulierPluriel
toquade toquades
\tɔ.kad\

toquade féminin (orthographe traditionnelle)

  1. (Familier) Engouement, manie, singularité.
    • Toujours y avait-il là quelque chose de plus troublant qu’une toquade passagère.  (George R. R. Martin, traduit par Jean Sola, 1998, Le Trône de fer, 1996)
    • Ma fugue, je l’ai faite à quatorze ans. Et d’abord, c’était pas une fugue. Une fugue, ça veut dire une toquade, un coup de tête, un caprice. Moi, je partais pour de bon.  (François Cavanna, Les Ritals, Belfond, 1978, page 201)
    • Le moindre sourire de la plus petite mousmée aux yeux de velours, le moindre cri, le plus petit oahio d’un enfant joyeux les comblent de joies intérieures ! Le japonisme est, en effet, plus qu’une fantaisie, c’est une passion, une religion, Gavarni dirait, dans son langage de Parisien, une toquade.  (Jules Claretie, Peintres et sculpteurs contemporains, Charpentier, 1873, page 273  lire en ligne)
    • « Au fond tu as raison,… et c’est moi l’égoïste ;… mais que veux-tu, on n’est pas maître de soi !… il y a en mon individu une toquade, une maladie de trouver quelque chose qui fasse de nous des gens célèbres,… des gens dont on parle, entends-tu ? »  (Edmond de Goncourt, Les Frères Zemganno, page 242, Charpentier, 1879)

Variantes orthographiques

Traductions

Prononciation

Références

  • « toquade », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage
  • Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (toquade), mais l’article a pu être modifié depuis.