talvoudegezh

Étymologie

Composé de tal, boud et -egezh, du moyen breton taluoudegaez[1][2].

Nom commun

Mutation Singulier Pluriel
Non muté talvoudegezh talvoudegezhioù
Adoucissante dalvoudegezh dalvoudegezhioù
Spirante zalvoudegezh zalvoudegezhioù

talvoudegezh \tal.vu.ˈdɛː.ɡɛs\ féminin

  1. Avantage.
  2. Importance.
  3. Intérêt.
  4. Sens, signification.
    • E-pad ar gouelioù-se, a badas teir sizhunvezh, e teskas ar roue Leodagan d’e gouvidi, bras ha bihan, met dreist-holl d’ar re uvelañ anezho, talvoudegezh ar ger « chervad ».  (Langleiz, Romant ar Roue Arzhur, Éditions Al Liamm, 1975, page 109)
      Pendant ces festivités(là), qui durèrent trois semaines, le roi Léodagan apprit à ses invités, grands et petits, mais aux plus humbles par-dessus tout, le sens du mot « bonne chère ».
  5. Utilité.
  6. Valeur.
    • A-hed ur wech, avat, ez eo bet douget Emil ERNOD d’ar varzhoniezh pe gentocʼh d’ar gwerzaoua, rak ne gomprene ket gwerzennoù hep un dalvoudegezh kelennus.  (Abeozen, Istor lennegezh vrezhonek an amzer-vremañ, in Al Liamm, no 51, juillet–août 1955, page 54)
      De toujours, cependant, Émile Ernault a été porté sur la poésie ou plutôt sur la versification, car il ne concevait pas les vers sans valeur instructive.
    • Eus an anvioù unan e c'heller diforc'h an anvioù a dalvoudegezh hollek, a dalv da envel un doare traoù ha na vez ket niverennet : paper, geot, dour, bara, kelenn, pri, aour a zo anvioù hollek : hollderioù int.  (Frañsez Kervella, Yezhadur Bras ar Brezhoneg, Éditions Al Liamm, 1976, page 215)
      Des noms singuliers on peut différencier les noms de valeur générale, qui servent à nommer une sorte de choses qui ne se compte pas : paper [du papier], geot [de l’herbe], dour [de l’eau], bara [du pain], kelenn [éducation], pri [de l’argile], aour [de l’or] sont des noms indénombrables : ce sont des indénombrables.
  7. Validité.

Antonymes

  • didalvoudegezh

Synonymes

4. ster

Références

  1. Jehan Lagadeuc, Catholicon, Tréguier, 1499
  2. Albert Deshayes, Dictionnaire étymologique du breton, Le Chasse-Marée, Douarnenez, 2003, page 710a