souler

Voir aussi : soûler

Français

Étymologie

(1120) En ancien français sauler, du latin satullare rassasier »)[1][2]. Apparenté à saturer.

Verbe

souler \su.le\ transitif ou pronominal 1er groupe (voir la conjugaison) (orthographe rectifiée de 1990) (pronominal : se souler)

  1. Variante de soûler.
    • Il aime le gibier, le poisson, on l’en a soulé.
    • J’aime ce mets, je m’en suis soulé.
    • (Sens figuré) Souler ses yeux de sang, de carnage : Prendre plaisir à voir répandre le sang.
    • (Sens figuré) Se souler de plaisirs, de toutes sortes de plaisirs : Prendre toutes sortes de plaisirs avec excès.
    • On l’a tant fait boire qu’on l’a soulé.
    • Il s’est soulé.
  2. (Familier) Exaspérer quelqu'un.
    • Arrête, tu me soules !

Vocabulaire apparenté par le sens

  • souler figure dans les recueils de vocabulaire en français ayant pour thème : boisson, embêter.

Prononciation

Anagrammes

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Étymologie

De l’ancien français *souleir correspondant à souloir ailleurs dans le domaine d'oïl (ce mot est resté assez commun dans toute la Normandie, le Dictionnaire français-normand / normand-français des éditions du patrimoine normand l'écrit en orthographe Lechanteur soulaer en 2016, le jerriais l'écrit soulaie), de latin solere.

Verbe

souler \Prononciation ?\

  1. (Rouen) (Pays de Bray) (Pays de Caux) Rassasier.

Références

  • Alexandre Héron, Glossaire de la Muse normande de David Ferrand: dictionnaire du parler de Caux (patois normand), Slatkine Reprints (réimpression de l'édition de Rouen de 1891-1895), 1969, page 204 → [version en ligne]
  1. « souler », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage
  2. Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872–1877 → consulter cet ouvrage