secʼhed
Étymologie
Nom commun
secʼhed \ˈseː.ɣet\ ou \ˈzeː.ɣet\ masculin
- Soif.
An hini a doler e secʼhed a erbed e yecʼhed.
— (Jules Gros, Le trésor du breton parlé (Eléments de Stylistique Trégorroise) - Troisième partie - LE STYLE POPULAIRE, 1974, page 310)- Celui qui tolère (supporte) sa soif ménage sa santé.
Daniel mil micher
— (Jules Gros, Le trésor du breton parlé (Eléments de Stylistique Trégorroise) - Troisième partie - LE STYLE POPULAIRE, 1974, page 367)
A oa marvet gand ar secʼhed
Pe oa marvet
O tastum kaocʼh-kezeg.- Daniel aux mille métiers
est mort de soif
ou bien il est mort
en ramassant du crottin.
- Daniel aux mille métiers
- (Sens figuré) Désir intense (de quelque chose).
Dérivés
- disecʼhed
- kaout secʼhed
- secʼhedañ
- secʼhedek
- secʼhedik
- secʼhedikaat
- secʼhediñ
- secʼhedus
Forme de verbe
secʼhed \ˈseː.ɣɛt\ ou \ˈzeː.ɣɛt\
- Impersonnel de l’imparfait de l’indicatif du verbe secʼhañ/secʼhiñ.
Anagrammes
Références
- ↑ Jehan Lagadeuc, Catholicon, Tréguier, 1499
- ↑ Albert Deshayes, Dictionnaire étymologique du breton, Le Chasse-Marée, Douarnenez, 2003, page 647b