recors
Français
Étymologie
- Du latin recordare (« se remémorer »).
Nom commun
| Invariable |
|---|
| recors \ʁə.kɔʁ\ |
recors \ʁə.kɔʁ\ masculin
- Personne qu’un huissier mène avec lui pour servir de témoin dans les exploits d’exécution et pour lui prêter main-forte en cas de besoin.
Vous êtes plus laids que des recors, s’écria-t-il.
— (Honoré de Balzac, La Peau de chagrin, 1831)Fi donc ! quatre mousquetaires laisser arrêter au milieu d’eux un malheureux qui crie à l’aide ! Un gentilhomme trinquer avec un recors !
— (Alexandre Dumas, Les Trois mousquetaires, chapitre 9, 1844)Le praticien, vulgairement appelé recors, est l’homme de justice par hasard, il est là pour assister l’exécution des jugements, c’est pour les affaires civiles, un bourreau d’occasion.
— (Honoré de Balzac, Le Cousin Pons, 1847)À ce bruit inacoutumé, à l’aspect des deux recors qu’elle ne connaissait pas, l’idiote commença à jeter des hurlements sourds en se rencognant contre la muraille.
— (Eugène Sue, Les Mystères de Paris, collection Quarto, éd. Gallimard, page 412.)Un gros pas qui monte l’escalier, c’est l’ancien recors.
— (Alphonse Allais, À se tordre, 1891)Et voilà comment en un mot,
— (opérette Véronique, acte I, Couplets du recors, musique d’André Messager, livret de Albert Vanloo et Georges Duval, 1898)
Des Merlettes devint Loustot
Comment, pour expier mes torts,
Je dus m’engager dans le corps,
dans le corps des recors !
- (Droit féodal) Personne qui aidait les collecteurs d’impôts à récupérer l’argent.
Traductions
- Croate : ovršiteljski suradnik (hr)
Prononciation
- \ʁə.kɔʁ\
- France (Vosges) : écouter « recors [Prononciation ?] »
- Somain (France) : écouter « recors [Prononciation ?] »
Homophones
Anagrammes
→ Modifier la liste d’anagrammes
Références
- Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (recors), mais l’article a pu être modifié depuis.
Étymologie
- Du latin recursus.
Nom commun
recors masculin
Références
- François Raynouard, Lexique roman ou Dictionnaire de la langue des troubadours, comparée avec les autres langues de l’Europe latine, 1838–1844 → consulter cet ouvrage