pouponner

Français

Étymologie

Dénominal de poupon.

Verbe

pouponner \pu.pɔ.ne\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Caresser, dorloter.
    • C’est la joie de cette mère de pouponner son dernier-né.

pouponner intransitif

  1. (Sens figuré) S’occuper d’un bébé.
    • Quand ma fille, qui est mariée à Niort avec un garçon très sérieux, employé dans une maison de gros (et c’est déjà sur lui que tout repose parce que son patron a des rhumatismes articulaires), quand ma fille amène son bébé, votre oncle le prend sur ses genoux et ma fille dit qu’on voit bien qu’il a été habitué à pouponner  (François Mauriac, Le Mystère Frontenac, 1933, réédition Le Livre de Poche, pages 206-207)
    • Quant à sa belle-mère, elle fondait littéralement devant le bébé. Pouponner était sa passion.  (Henri Troyat, Les Eygletière. III. La Malandre, Flammarion, 1967, page 196)
    • Restait l’élevage. Pouponner, disaient-elles, la logeuse, ma belle-mère. Gracieux, pouponner, joujou, risette, dodo l’enfant do. Trop énorme pour y croire. Je découvre la journée rythmée par six changes et six biberons, la bonne volonté n’y a rien fait, mon lait a séché en dix jours.  (Annie Ernaux, La femme gelée, 1981, réédition Quarto Gallimard, page 408)
    • Les quelques pères, pionniers, qui ont osé exprimé leurs émotions ou leur envie de pouponner, ont été qualifiés de « papas poules ». On pouvait rire, se gausser de ces nouveaux pères qui inventaient un nouveau rapport à l'enfant.  (Catherine Sellenet, Introduction, dans Les pères en débat, sous la direction de Catherine Sellenet, Éditions Erès, 2014)

Synonymes

Dérivés

Apparentés étymologiques

Prononciation


Paronymes

Références

  • Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (pouponner), mais l’article a pu être modifié depuis.