pouponnière

Français

Étymologie

FIN XIXe Dérivé de poupon, avec le suffixe -ière.

Nom commun

SingulierPluriel
pouponnière pouponnières
\pu.pɔ.njɛʁ\

pouponnière \pu.pɔ.njɛʁ\ féminin

  1. Établissement où l’on soigne, où l’on garde les petits enfants.
    • Mais comment, cependant, ne pas consacrer au moins un mot à cette admirable pouponnière, à cette garderie, à ces parcs à bébés où les jeunes mères déposent leurs petits, qu’elles viennent, à intervalles réguliers, allaiter avec des précautions de propreté, une incessante éducation d’hygiène dont je m’émerveille ?  (Ludovic Naudeau, La France se regarde : Le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
    • On la réchauffa à l’aide de serviettes souillées du sang de sa mère, puis on la sécha dans un torchon blanc et rugueux dans lequel on l’enveloppa et l’on courut lui administrer les premiers soins dans la pouponnière.  (Maud Mayeras, Reflex, Anne Carrière, 2013)
  2. (Sens figuré) Endroit où l'on bénéficie de conditions de vie privilégiées.
    • — T’en fais des façons, maint’nant ! On sait bien que tu n’es pas dans une pouponnière, non… Ni descendu de la cuisse de Rothschild !  (Yves Gibeau, Allons z’enfants, 1952)
  3. (Botanique) (Par extension) Espace dédié à la culture des semis ou des plantules.
    • Si on transportait les semis directement à l’extérieur de la serre, qui est essentiellement une pouponnière, on risquerait d’avoir d’énormes pertes […]  (Forêt conservation, volume 47, 1980, page R-9)

Dérivés

Traductions

Prononciation

Voir aussi

Références

  • Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (pouponnière), mais l’article a pu être modifié depuis.