pouah

D’une onomatopée. (1668) poua chez Molière (Oh ! la farouche, la sauvage. Fi, poua ! la vilaine, qui est cruelle. — (George Dandin)) ; pour la construction, comparez peuh avec euh et ouah ; en anglais pew, phew.

pouah \pwa\

1. (Familier) Exprime le dégoût.
   • Thisbé se bouche le nez devant Pyrame et dit : Pouah ! — (Victor Hugo, Les Misérables, Albert Lacroix et Cie, Paris, 1862)
   • Ce contempteur de la ruse ment. Ce flétrisseur de la lâcheté use et mésuse de petits papiers. Pouah ! — (Émile Armand, La revanche des « bandits tragiques », dans Les réfractaires, n^o 2, février-mars 1914)
   • – Pouah ! fit Cary. Vous n’avez que de la bière et, par-dessus le marché, elle est chaude. — (André Héléna, L’Article de la mort, Fleuve Noir, Paris, 1965)
   • – Pouah ! fit Aude en marquant son dégoût. — (Jean-Christophe Rufin, Rouge Brésil, Gallimard, 2001)

• France (Vosges) : écouter « pouah [Prononciation ?] »

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• « pouah », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage
• Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (pouah), mais l’article a pu être modifié depuis.