parbleu
Français
Étymologie
Interjection
| Invariable | 
|---|
| parbleu \paʁ.blø\ | 
parbleu \paʁ.blø\
- (Vieilli) Sorte de juron.
- Salviati, s’asseyant. – Voilà une jolie femme qui passe. — Où diable l’ai-je donc vue ? — Ah ! parbleu ! c’est dans mon lit. — (Alfred de Musset, Lorenzaccio, acte I, scène 5, 1834)
- — On les condamne donc à mort ceux qui vont proclamant des vérités,
 — Tiens !… Parbleu !… Il ne manquerait plus qu’on les nommât ministres ou archevêques… ou qu’on leur donnât la croix de la Légion d’honneur !… Ah ! çà !… D’où venez-vous ? — (Octave Mirbeau, La Vache tachetée)
- « Charles va bien ?… » avait demandé Lirat… Charles ?… son mari, parbleu !… — (Octave Mirbeau, Le Calvaire, 1887)
- — Est-ce que, par hasard, il n’y aurait pas une couchette libre ?
 — Pas en première… Mais je crois qu’il y en a une en seconde… Si cela vous est égal…
 — Parbleu ! — (Georges Simenon, Le fou de Bergerac, Fayard, 1932, réédition Le Livre de Poche, page 7)
- Les Chasseurs n’étaient peut-être pas non plus étrangers à cette manigance. Parbleu, en se débarrassant d’un concurrent, ils profitaient de son gibier. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Je déteste les Allemands, parbleu, mais sans conviction. — (Jean-Paul Sartre, Les Mots, 1964, I)
 
Apparentés étymologiques
Traductions
Prononciation
- France (Vosges) : écouter « parbleu [Prononciation ?] »
Références
- Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (parbleu), mais l’article a pu être modifié depuis.