orient

Du latin oriens (« levant, orient »), participe présent de orior (« naître, surgir, se lever, paraître »).

orient \ɔ.ʁjɑ̃\ masculin

1. (Géographie) Est : point cardinal indiquant la direction du soleil levant, exacte aux équinoxes. Note : Ne devrait pas s'écrire avec une majuscule dans ce sens.
   • Jusqu’à ce que les ombres descendent de l’occident à l’orient, nous attendrons pour voir s’il se présentera un champion pour cette femme malheureuse. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
   • Notre foule va à l'orient, puis à l'occident, monte, descend. Tous nos mouvements sont vains [...]. — (Éric-Emmanuel Schmitt, L'Évangile selon Pilate, Albin Michel « Le livre de poche », 2000, p. 262)
   • « Singulière affaire, assurément », se disait-elle. Elle en fut si bouleversée qu'elle ne devait même pas s’apercevoir que le coq avait déjà annoncé l'aube et que l’Orient peu à peu s'éclairait. — (Belle de Candeur : Roman érotique de la dynastie Ming, traduit du chinois par Christine Barbier-Kontler, Arles : Éditions Philippe Picquier, 1990, 1994, page 27)
2. (Par extension) (Avec une majuscule) Désignait jadis les contrées situées à l’est de l’Europe et du bassin méditerranéen ainsi que celles de l’Asie, considérées par rapport à l’Europe occidentale.
   • Les peuples de l’Orient.
   • Voyage en Orient.
   • Le Direct-Orient-Express acheminait ses voyageurs à Istanbul.
3. (Avec une majuscule) Contrées de la Méditerranée orientale et de l’Asie.
4. (Art) Culeur, eau d’une perle.
   • Des dents du plus bel orient scintillaient dans son rouge sourire, et de petites fossettes se creusaient à chaque inflexion de sa bouche dans le satin rose de ses adorables joues. — (Théophile Gautier, La Morte amoureuse, 1839)
   • …le front, […], reste discret, calme jusqu’à la placidité, quoique lumineux de pensée ; mais quand et où pouvait-on en voir de plus uni, d’une netteté si transparente ? il semble, comme une perle, avoir un orient. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
   • La coiffure était une sorte de hennin à deux cornes, que des perles d’un bel orient rendaient clair et lumineux comme le croissant de la lune. — (Anatole France, Le crime de Sylvestre Bonnard, Calmann-Lévy ; éd. Le Livre de Poche, 1967, page 96)
   • Ses deux mains sont passées derrière son cou et s'occupent. Léger déclic : elle vient de décrocher son double fil de perles blanches, grises, noires, roses, en mélange : bijou curieux, bijou sérieux, le seul qui reste de la grand-mère Rezeau :
     — Vieille peau gâte l'orient, reprend-elle. Ça fera mieux sur vous, ma fille. — (Hervé Bazin, Cri de la chouette, Grasset, 1972, réédition Le Livre de Poche, page 114)
5. (Franc-maçonnerie) Partie du temple située à l’est. (Par métonymie) les personnes situées à l’orient.
   • Le vénérable, l’orateur, le secrétaire et les invités de marque siègent à l’orient lors de la tenue.
6. (Franc-maçonnerie) Nom symbolique donné à la localisation géographique d’une loge maçonnique.
   • La loge Liberté et Humanité à l’orient de Paris.

• France : écouter « orient [ɔ.ʁjɑ̃] »
• Lyon (France) : écouter « orient [Prononciation ?] »
• Somain (France) : écouter « orient [Prononciation ?] »

→ Modifier la liste d’anagrammes

• orient sur l’encyclopédie Wikipédia

• Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (orient), mais l’article a pu être modifié depuis.

Du latin orientem, accusatif de oriens.

orient *\Prononciation ?\ masculin

1. Orient ; est.
   • Torna son vis vers orient — (Vie de sainte Marie l’Égyptienne, ms. 19525 de la BnF, f. 22v. a.)

     [Elle] tourna son visage vers l’est

• Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IX^e au XV^e siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881–1902 → consulter cet ouvrage

Du latin oriens (« levant »).

orient \ˈɔɹ.i.ənt\ (États-Unis), \ˈɔː.ɹɪənt\ (Royaume-Uni)

1. (Géographie) (Au singulier) Variante orthographique de Orient.
2. (Désuet) Perle d’Asie.

orient \ˈɔɹ.i.ˌɛnt\ (États-Unis), \ˈɔː.ɹɪənt\ (Royaume-Uni)

1. Orienter, s’orienter.
   • Once you orient him toward the outside, he’ll find his way out easily.

     La traduction en français de l’exemple manque. (Ajouter)

   • If you’re lost, you can orient yourself using the North Star.

     La traduction en français de l’exemple manque. (Ajouter)

• Royaume-Uni : écouter « orient [ˈɔː.ɹɪ.ənt] »

Du latin orientem, accusatif de oriens, orientis.

orient \u.ˈɾjent\, \u.ˈɾjen\ (graphie normalisée) masculin

1. (Géographie) Orient.

• France (Béarn) : écouter « orient [u.ˈɾjen] »

• Congrès permanent de la lenga occitana, 20 dictionnaires occitans en ligne, XIX - XX s → consulter cet ouvrage
• (oc) Joan de Cantalausa, Diccionari General Occitan a partir dels parlars lengadocians, 2002, ISBN 2-912293-04-9, C.A.O.C. → consulter cet ouvrage
• Christian Laux, Dictionnaire occitan-français (Laux), Institut d’Estudis Occitans, 2001 → consulter en ligne
• Josiane Ubaud, Diccionari ortografic, gramatical e morfologic de l’occitan segon los parlars lengadocians, Trabucaire, 2011, ISBN 978-2-84974-125-2

Du latin oriens (« levant »).

orient \Prononciation ?\ masculin

1. Est, orient.

Du latin oriens (« levant »).

orient \Prononciation ?\ masculin inanimé

1. (Poétique) Orient, levant.
   • kosmologické legendy se šířily také z orientu, z přední Asie, ústním podáním.

     La traduction en français de l’exemple manque. (Ajouter)

• orient sur l’encyclopédie Wikipédia (en tchèque)