muride
: muridé
Français
Étymologie
- (1826) Du latin muria (« saumure, eau salée ») et -ide. Nom proposé par son découvreur, le pharmacien français Antoine-Jérôme Balard. Les éditeurs des Annales de chimie lui substitueront brôme avec son consentement[1].
Nom commun
| Singulier | Pluriel |
|---|---|
| muride | murides |
| \my.ʁid\ | |
muride \my.ʁid\ masculin
- (Chimie) (Désuet) Ancien nom du brome. — Note : Aucun symbole ne lui fut attribué.
A la température ordinaire, le muride se présente sous la forme d'un liquide d'un rouge foncé par réflexion et d'un rouge hyacinthe par transmission, d'une pesanteur spécifique de 2,966. Il est encore liquide à -18° et entre en ébullition à 47°, sous la pression de 0 m,76.
— (Découverte d'une nouvelle substance simple dans l'eau de mer ; par M. Balard (lu à l'Académie des Sciences le 3 juillet 1826), dans le Bulletin des sciences mathématiques, astronomiques, physiques et chimiques, tome 6, Paris : au bureau du Bulletin,, 1826, p. 140)Ces nouveaux sels, lorsqu’ils sont calcinés, sont de véritables muridures métalliques, et peuvent être directement formés par la combinaison du muride avec le métal.
— (Journal de chimie médicale, de pharmacie et de toxicologie, 1826)
Traductions
→ voir brome
Anagrammes
→ Modifier la liste d’anagrammes
Références
- Tout ou partie de cet article est extrait du Dictionnaire de la langue française, par Émile Littré (1872-1877), mais l’article a pu être modifié depuis. (muride)
Anglais
Étymologie
- (Date à préciser) Du français muride.
Nom commun
| Indénombrable |
|---|
| muride \Prononciation ?\ |
muride \Prononciation ?\ singulier
- (Chimie) (Désuet) (Indénombrable) Muride ou bromine (l’élément chimique Br).
Synonymes
Vocabulaire apparenté par le sens
| Précédé de selenium (Se) |
Éléments chimiques en anglais | Suivi de krypton (Kr) |
|---|
Prononciation
Voir aussi
- bromine sur l’encyclopédie Wikipédia (en anglais)
- ↑ Vauquelin, Thenard, Gay-Lussac, « Rapport sur le Mémoire de M. Balard relatif à une nouvelle Substance », Annales de chimie et de physique, tome 32, 1826, pages 382–384