matinier

De l’ancien français matinier → voir matin et -ier.

matinier \ma.ti.nje\

1. (Vieilli) Qui appartient au matin.
   • L’air était frais ; le vent matinier souillait dans les branches encore dépouillées des arbres de haute venue et d’essence forestière, tandis qu’il agitait le long des haies les guirlandes de ronces, déjà feuillues, et qu’il secouait en neige sous les pommiers arrondis, les corolles fanées, espérance du pressoir. — (Paul Féval, Jean Diable, tome 1, 1862, Édition du groupe « Ebooks libres et gratuits », page 78)
   • Éveille-toi; La rose
     Ouvre aux vents matiniers
     Ses plis légers. — (A. Baud, Les croyantes, Chant de l'aube ; Pitrat aîné imprimeur, Lyon, 1881, page 8)
   • L’étoile matinière, la planète Vénus, que l’on appelle aussi l’étoile du matin.
2. (Sens figuré) Se dit d’une personne qui se lève tôt.
   • Maintenant, elle si active, si matinière, se levait tard, ne paraissait guère que pour le second déjeuner. — (Émile Zola, Le Docteur Pascal, 1893)

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De matin avec le suffixe -ier.

matinier \Prononciation ?\

1. Matinal, du matin.
   • Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)

• Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IX^e au XV^e siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881–1902 → consulter cet ouvrage