matutinal

(XII^e siècle) Emprunté au bas latin matutinalis, dérivé de matutinum (« matin »). Mater Matuta est la déesse de l’aube chez les Romains.

matutinal \ma.ty.ti.nal\

1. (Littéraire) Matinal.
   • Sa genèse morale avait commencé au milieu de ces balayeurs matutinaux et de ces voitures maraîchères qui descendent en furie vers les Halles, pour arriver à l’ouverture de la grande Gueule. — (Léon Bloy, Le désespéré)
   • Le vent matutinal, des coteaux à la rive
     Bondit comme un troupeau d’agneaux qu’on délia. — (Comtesse de Noailles (Anna de Noailles), Les Forces éternelles, Arthème Fayard & Cie, éditeurs, 1920 (éd. revue et corrigée), page 145)
   • Les zoniers sont nombreux encore qui habitent des cabanes plus ou moins construites avec de vieilles boites à sardines. L'industrie des chiffons et l'exploration matutinale des poubelles ne leur permettent pas de villas plus cossues. — (Jacques Debout, « Les trente et une Notre-Dame de Paris », dans La Croix, 57^e année, n° 16343 du jeudi 28 mai 1936, p. 1)
   • Puis il [Primo Levi] souligne le plaisir esthétique éprouvé par les Allemands devant ces chorégraphies matutinales et vespertinales du malheur. — (Pascal Quignard, La haine de la musique, Gallimard, 1996, collection Folio, page 206)

• Lyon (France) : écouter « matutinal [Prononciation ?] »

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• Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (matutinal), mais l’article a pu être modifié depuis.