larmes de sirènes
Français
Forme de locution nominale
| Singulier | Pluriel |
|---|---|
| larme de sirène | larmes de sirène larmes de sirènes |
| \laʁm də si.ʁɛn\ | |
larmes de sirènes \laʁm də si.ʁɛn\ féminin
- Un des pluriels de larme de sirène.
- (Sens propre) (Fantastique, Mythologie) Larmes de plusieurs sirènes.
Quelles potions de larmes de sirènes ai-je bu
— (William Shakespear, traduction d’Alex Paul de Rieux, Sonnet 119, dans Shakespeare’s Sonnets : Les 154 poèmes d’amour, Publibook, Paris, 2005, page 259)
Distillées d’alambiques immondes comme l’enfer,
Administrant peurs aux espoirs, et espoirs aux peurs,
Perdant encore lorsque je me voyais gagnant ?En outre, des récits anciens chinois évoquent des larmes de sirènes transformées en perles.
— (Alessandro Vanoli, Histoire de la mer, Passés composés / Humensis, Paris, 2024)— Ça dépend de ce que tu achètes. Celui-ci, c’est presque entièrement du vampire. D’autres ont aussi des larmes de sirènes, du sang de licornes.
— (Charlotte Deghilage, No salt, just Pepper, Books on Demand, 2024, page 216)
— Attends des larmes de sirènes ? m’étonnai-je. Ça existe, les licornes et les sirènes ?
- (Par analogie) (Sens figuré) Petits morceaux de verre émoussés et polis par les flots, les vagues et le ressac.
Les plages du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie regorgent de trésors à dénicher. Le bois de grève a une forme étrange qui te rappelle un animal ? Amuse-toi à le peindre ! Tu trouveras aussi du verre poli, qu’on appelle joliment « larmes de sirènes », ainsi que des coquillages à collectionner !
— (Christine Ouin, Louise Pratte, Julie Brodeur, J’explore le Québec, 3e édition, Ulysse, Canada, 2017, page 47)Avant la naissance du plastique, le terme larmes de sirènes (ou Mermaid’s tears en anglais) désignait uniquement les petits objets arrondis en pierre ou en verre. Dans certaines mythologies, les sirènes pleurent des perles.
— (Tristan Turlan, Les déchets, 2e édition, Dunod, Malakoff, lieu, 2018, page 277)
- (Par extension) (Sens figuré) (Chimie) (Molysmologie, Rudologie) Microbilles ou granulés en plastique d’origine industrielle, cause de pollution des milieux aquatiques (fluvial, marin et côtier).
Avant la naissance du plastique, le terme larmes de sirènes (ou Mermaid's tears en anglais) désignait uniquement les petits objets arrondis en pierre ou en verre. Dans certaines mythologies, les sirènes pleurent des perles. Aujourd’hui, les larmes de sirènes sont également des petites billes ou ovoïde en plastique ou résine, polies, inférieures à 5 mm. On les retrouve aujourd’hui sur presque toutes les plages de la planète.
— (Tristan Turlan, Les déchets : Collecte, traitement, tri, recyclage, 2e édition, Dunod, Malakoff, 2018, page 277)Au-delà des microbilles, les microplastiques primaires que l’on retrouve le plus dans la nature sont les granulés de l’industrie, qui servent de matière de base à la fabrication de nos différents objets en plastique. Conditionnés par millions dans des sacs d’environ 25 kilos, ils peuvent se percer lorsqu’ils sont manipulés. Tandis que les porte-conteneurs affrontent les tempêtes, des milliards de microplastiques primaires peuvent ainsi se disperser dans la nature. […] Innocemment lovées derrière un surnom des plus poétiques, ces larmes de sirènes n’ont pas fini d’en faire pleurer, des créatures marines.
— (Nelly Pons, Océan plastique : Enquête sur une pollution globale, Acte Sud, 2020)
- (Sens propre) (Fantastique, Mythologie) Larmes de plusieurs sirènes.