kouign-amann

Voir aussi : kouign amann

Français

Étymologie

(Date à préciser) Du breton kouign-amann. Le gâteau et le mot seraient une invention du boulanger Yves-René Scordia vers 1860.

Nom commun

SingulierPluriel
kouign-amann
\kwi.ɲa.man\
ou \kwi.ɲa.mɑ̃n\
kouign-amanns
\kwi.ɲa.man\
ou \kwi.ɲa.mɑ̃n\
kouignoù-amann
\kwi.ɲu.a.man\
ou \kwi.ɲu.a.mɑ̃n\

kouign-amann \kwi.ɲa.man\ ou \kwi.ɲa.mɑ̃n\ masculin

  1. (Pâtisserie) Gâteau, spécialité régionale de Douarnenez en Bretagne.
    • Les bretons ont leur « krampouezh », les crêpes à la farine de sarrasin, leur farz et leur kouign-amann avec le cidre et le chouchen au goût de ruche pour faire descendre.  (Alain Aucouturier, Aux innocents, les mains pleines, Éditions de Borée, 1999)
    • Mon ventre s’est arrondi : trop de crêpes, trop de kouign-amann.  (Emmanuelle de Boysson, Je ne vis que pour toi, Calmann-Lévy, 2020)

Variantes orthographiques

Vocabulaire apparenté par le sens

  • kouign-amann figure dans le recueil de vocabulaire en français ayant pour thème : France.

Traductions

Prononciation

Voir aussi

Étymologie

(1906)[1] Composé de kouign gâteau ») et de amann beurre »), littéralement « gâteau au beurre ».

Nom commun

Mutation Singulier Pluriel
Non muté kouign-amann kouignoù-amann
Adoucissante gouign-amann gouignoù-amann
Spirante cʼhouign-amann cʼhouignoù-amann

kouign-amann \kwĩ.ɲã.ˈmãnː\ féminin

  1. (Cuisine) (Pâtisserie) Kouign-amann.
    • An tad, en eun taol, a dennas eur pez tamm kouign amann er-maez leun a cʼhouez vat.  (Ar barz hag ar cʼhouer, in Arvor, no 69, 3 mai 1942, page 4)
      Le père, d’un coup, sortit un grand morceau de kouign-amann chargé de bonne odeur.
    • Heol ur sulvezh goude ar gousperoù, va mamm o flepañ gant un amezegez e liorzh Stank Aodren, cʼhwez - ha blaz - ar flamboez, cʼhwez ar cʼhafe ha blaz ar gouign-amann, an nadozioù e-tal ar prenestr, ha goude, hor baleadenn sioul a-dreuz ar park bras.  (Youenn Gwernig, Kleier an Trecʼh, in Al Liamm, no 132, janvier-février 1969, page 25)
      Le soleil d’un dimanche après les vêpres, ma mère bavardant avec une voisine dans le jardin de Stang Audren, l’odeur – et le goût – des framboises, l’odeur du café et le goût du kouign-amann, les aiguilles près de la fenêtre, et puis, notre promenade tranquille à travers le grand champ.

Prononciation

  • Nantes (France) : écouter « kouign-amann [Prononciation ?] » (bon niveau)

Voir aussi

Références

  1. Roparz Hemon, Geriadur istorel ar brezhoneg [Dictionnaire historique du breton], Éd. Preder, 1998 (seconde édition)