gouillat

Français

Étymologie

(Nom commun 1) (Date à préciser) De l’occitan gojat garçon »).
(Nom commun 2) (Date à préciser) Dérivé de goy serpe, hache »), avec le suffixe -at, de l’ancien français goi serpe »).

Nom commun 1

SingulierPluriel
gouillat gouillats
\gu.ja\

gouillat \ɡu.ja\ masculin (pour une femme, on dit : gouillate)

  1. (Basse Dordogne) Gamin, garçon.
    • Là comme ailleurs les commères m’ont appelé paubre gouillat à qui mieux mieux.  (Bulletin de la Société archéologique, historique, littéraire, & scientifique du Gers, Volumes 57 à 58, Impr. Th. Bouquet, 1956)

Traductions

Nom commun 2

SingulierPluriel
gouillat gouillats
\gu.ja\

gouillat \ɡu.ja\ masculin

  1. (Allier) Serpe, serpette.
    • Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)

Variantes

Traductions

Nom commun 3

SingulierPluriel
gouillat gouillats
\gu.ja\

gouillat \ɡu.ja\ masculin

  1. (Forez) (Lyonnais) (Bourbonnais) Variante de gouillas : petite mare, flaque d’eau.
    • De grandes figures toutes couvertes d’écorchures et de boue, des chapeaux qu’on dirait ramassés dans un gouillat.  (Max Buchon, « Le Matachin, scènes de la vie Franc-Comtoise », dans Revue des Deux Mondes, 1854)
    • GOUILLAT, s. m. — Mare, flaque d’eau, le plus souvent bourbeuse. J’ai mis mes clapotons au beau mitan du gouillat. Le phonème gouil pour exprimer l’eau, et spécialement l’eau bourbeuse, se trouve dans presque tous les patois.  (« gouillat », dans Le Littré de la Grand’Côte, 1903)
    • J’ai failli beugner une voiture en évitant un gouillat.  (Jean-Paul BARTHELET, « J’ai failli beugner une voiture en évitant un gouillat », le 10 novembre 2015 sur Le Progrès (Jura)  lire en ligne)

Traductions

Taux de reconnaissance

En 1993, le mot était connu dans le Lyonnais et le Pilat uniquement des plus des 60 ans[1].

Prononciation

Anagrammes

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Références

Sources

  1. Anne-Marie Vurpas, Le parler Lyonnais, Rivage, 1993. page 162