garene

Ancien français

Étymologie

De même radical que garir, garer[1] garder ») avec le suffixe -ene, proprement « lieu réservé, défendu ».

Nom commun

garene *\Prononciation ?\ féminin

  1. Chasse gardée, lieu où il était interdit de chasser sans la permission du seigneur.
    • Tant se haste et tant s'esploite, Tant chevauche bois et garane, Qu'il est venuz à Theroane.  (Ren. XIIIe s.)
      La traduction en français de l’exemple manque. (Ajouter)
    • Aucunes gens cuident que cil qui sunt pris emblant connins ou autres grosses bestes savages en autrui garennes anciennes, ne soient pas pendables ; mes si sunt, quant il sunt pris par nuit.  (BEAUMANOIR, XXX, 105)
      La traduction en français de l’exemple manque. (Ajouter)
    • Qui est trouvé tendant aux perdrix en païs de garenne, il chet en amende de dix livres, et le harnas perdu.  (BOUTEILLER, Somme rural, II, titre 40, XIVe s.)
      La traduction en français de l’exemple manque. (Ajouter)
    • Les escumeurs d'Affrique.... faisoient de la ville d'Affrique leur warenne et font encore.  (FROISS., III, IV, 13, XVe s.)
      La traduction en français de l’exemple manque. (Ajouter)

Variantes

Dérivés

  • garenele
  • garenier

Dérivés dans d’autres langues

Références

  1. Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872–1877 → consulter cet ouvrage