doñjerus

Étymologie

(1530)[1] Dérivé de doñjer dégoût, répugnance »), avec le suffixe -us.

Adjectif

Mutation Forme
Non muté doñjerus
Adoucissante zoñjerus
Nature Forme
Positif doñjerus
Comparatif doñjerusocʼh
Superlatif doñjerusañ
Exclamatif doñjerusat

doñjerus \dɔ̃.ˈʒeː.rys\

  1. Dégoutant, répugnant.
    • Ha gweledigeziou all, doñjerus ha diskiant, en em ziskoueze dirazi an eil war-lerc'h eben.  (Alexandre Pouchkine, traduit par Roparz Hemon, Ar Barrad-Ercʼh, in Gwalarn, no 85, décembre 1935, page 26)
      Et d’autres visions, répugnantes et insensées, lui apparurent l’une après l’autre.
    • E faoutoù ar rocʼh e chom ivez a-wechoù ur silienn pe ul legestr krenn pe cʼhoazh, tra doñjerusocʼh, ur vorgazhenn.  (Abeozen, Bisousig, kazh an tevenn, in Al Liamm, no 45, juillet-août 1954, page 37)
      Dans les fentes des roches, il reste aussi parfois une anguille ou un petit homard ou encore, chose plus répugnante, un poulpe.

Notes

Ne pas confondre avec dañjerus.

Références

  1. Albert Deshayes, Dictionnaire étymologique du breton, Éditions Label LN, 2021, page 248
  • « doñjerus » dans François Vallée, Grand dictionnaire français-breton, Édition de l'Impression commerciale de Bretagne, Rennes, 1931-1933, 817 pages, page 193b, 651a
  • Roparz Hemon, Nouveau dictionnaire breton français, Al Liamm, 6e édition revue et augmentée, 1978, page 220b
  • Martial Ménard, Dictionnaire français-breton, Éditions Palantines, 2012, ISBN 978-2-35678069-0, page 381a