au second degré

Français

Étymologie

Voir second degré.

Locution adverbiale

Invariable
au second degré
\o sə.ɡɔ̃ də.ɡʁe\

au second degré \o sə.ɡɔ̃ də.ɡʁe\

  1. Sans se prendre au sérieux, avec humour.
    • De toutes les fêtes, la plus insupportable – j’allais écrire « la plus exécrable », mais c’est mettre bien de la violence dans une trop petite chose –, à mon goût, est l’anniversaire. Tous sont bien conscients de la puérilité de l’affaire, mis à part les enfants, si bien qu’un anniversaire se fête toujours un peu à la blague – « au second degré », dirais-je si je parlais comme ça – biscuits secs et flûtes de plastique…  (François Cavanna, Lune de miel, Gallimard, 2011, collection Folio, page 227-228)
    • L’humour au second degré, cette façon de plaisanter en laissant sous-entendre que l’on ne pense pas tout à fait ce que l’on dit, est devenu un exercice qui se pratique à ses risques et périls.  (Jean-Michel Normand, L’humour au second degré fait-il encore rire ?, Le Monde. Mis en ligne le 29 décembre 2019)
  2. Fait d’être séparé par une seule génération d’autres membres d’une famille.
    • Christine était à elle sans être née d’elle. Il y avait entre elle et ce nourrisson une complicité au second degré qui se développerait assurément avec les années.  (Henri Troyat, Les Eygletière. III. La Malandre, Flammarion, 1967, page 111)

Dérivés

Quasi-synonymes

Traductions

Prononciation