Tölpel
Allemand
Étymologie
- (Fin XIIe siècle) Du moyen haut-allemand dorpære, dörper, törper, emprunté au moyen néerlandais dorper, doorper, doerper (« villageois »), de dorp (en allemand : Dorf) ; terme péjoratif utilisé par la chevalerie pour rabaisser les paysans, dans la même idée que vilain en français – cf. DWb & DWDS ci-dessous. Apparenté au néerlandais moderne dorper, ainsi qu’au suédois tölp de même sens.
Nom commun
| Cas | Singulier | Pluriel |
|---|---|---|
| Nominatif | der Tölpel | die Tölpel |
| Accusatif | den Tölpel | die Tölpel |
| Génitif | des Tölpels | der Tölpel |
| Datif | dem Tölpel | den Tölpeln |
Tölpel \tœlpl̩\ masculin
- (Péjoratif) Lourdaud, balourd, bobet, ruffian : personne rustre ou inculte.
Der sich bis zur Hysterie steigernde Slawenhass war im Grund ein Klassenhass: Der durch Jahrhunderte als "bifoco", als ungebildeter Tölpel verachtete slowenische Bauer, Landarbeiter und Hirte hatte durch die mit dem nationalen Erwachen eingetretene, von Kirche und Staat geförderte Bildungsexplosion seit Mitte des 19. Jahrhunderts den sozialen Aufstieg begonnen, in den Städten war eine slowenische kleinbürgerliche und intellektuelle Schicht entstanden, aber auch die durch Zuwanderung aus dem Umland nach Triest geholten Bauernsöhne erweckten nun als Proletarier im traditionellen italienischen Bürgertum Ängste.
— (« Slowenen unter Mussolini », dans Der Standard, 11 mars 2002 [texte intégral])- Cette haine des Slaves, qui confinait à l’hystérie, était fondamentalement une haine de classe : le paysan, le travailleur agricole ou le berger slovène, méprisé depuis des siècles comme « bifoco », comme un ruffian inculte, avait, depuis le milieu du XIXe siècle et grâce aux énormes avancées éducatives encouragées par l’Église et l’État et qui avaient accompagné le réveil national, entamé son ascension sociale. Une classe petite-bourgeoise et intellectuelle slovène s’était développée dans les villes, mais les fils de paysans amenés de la région autour de Trieste par l’immigration ont également suscité, en tant que prolétaires, des peurs dans la bourgeoisie italienne traditionnelle.
- (Ornithologie) Fou, oiseau marin.
Der Tod eines einsamen Tölpels hat in Neuseeland Beileidsbekundungen hunderter Vogelfreunde ausgelöst. Eine Naturschutzorganisation veröffentlichte am Dienstag sogar ein Gedicht "zu Ehren dieses edlen Tölpels, der den Weg zu einer zukünftigen Kolonie auf der Insel Mana ebnete".
— (« Neuseeland trauert um “einsamsten Vogel der Welt” : Tölpel-Tod auf Insel Mana », dans Focus, 6 février 2018 [texte intégral])- La mort d’un fou solitaire a suscité des condoléances de la part de centaines d’amateurs d’oiseaux en Nouvelle-Zélande. Une organisation de protection de la nature a même publié mardi un poème « en l’honneur de ce noble fou, qui a ouvert la voie à une future colonie sur l’île de Mana ».
Ein Vampir mit Federn. Die Tölpel sind das bevorzugte Opfer von Geospiza difficilis septentrionalis. Der kleine Vogel pickt mit Vorliebe im Federkleid der Tölpel herum. So, wie es andere Vögel tun, um Parasiten aus Fell oder Federn anderer Tiere zu picken. Doch der Fink hat anderes im Sinn: Er pickt mit seinem spitzen Schnabel so lange auf den Tölpel ein, bis eine klaffende Wunde entsteht und Blut fliesst. Blut hat einen hohen Nährstoffgehalt und enthält vor allem viel Wasser – Wasser, das der kleine Vogel zum Überleben braucht. Tatsächlich ernährt sich der Vampirfink, wie Geospiza difficilis septentrionalis aus offensichtlichen Gründen genannt wird, fast ausschliesslich vom Blut der Tölpel, was ihn zur einzigen Vogelart macht, die dem legendären Fürsten Dracula so nahe kommt.
— (von Matthias Gräub, « Der blutsaugende Vampirfink : Galápagos », dans TierWelt – Das Tier- und Naturmagazin, 11 novembre 2014 [texte intégral])- Un vampire à plumes. Les fous sont la victime préférée de Geospiza difficilis septentrionalis. Le petit oiseau picore avec préférence dans la plume des fous. Comme le font d’autres oiseaux pour picorer des parasites dans la fourrure ou les plumes d’autres animaux. Mais le pinson a autre chose en tête : il picore avec son bec pointu sur le fou jusqu’à ce qu'une plaie béante se forme et que le sang coule. Le sang a une teneur élevée en nutriments et contient surtout beaucoup d’eau – l’eau dont le petit oiseau a besoin pour survivre. En fait, le pinson vampire, comme on appelle Geospiza difficilis septentrionalis pour des raisons évidentes, se nourrit presque uniquement du sang des fous, ce qui en fait la seule espèce d’oiseau aussi proche du légendaire prince Dracula.
Synonymes
- Tollpatsch (« lourdaud »)
Dérivés
- Basstölpel (« fou de Bassan »)
Prononciation
- Allemagne (Berlin) : écouter « Tölpel [tœlpl̩] »
Voir aussi
- Tölpel sur l’encyclopédie Wikipédia (en allemand)
Références
- DWDS, das Digitale Wörterbuch der Deutschen Sprache, Le vocabulaire allemand de 1600 à nos jours. → consulter cet ouvrage
- DWb, das deutsche Wörterbuch von Jakob Grimm und Wilhelm Grimm, 1854-1960 → consulter cet ouvrage
- Duden, Bibliographisches Institut GmbH, Berlin Tölpel → consulter cet ouvrage