La Hobette

De hobette.

La Hobette \Prononciation ?\

1. (Géographie) Section de la commune de Warnécourt, dans le département français des Ardennes.
   • Le 10 juillet 1836, le jeune Lapierre, de la Hobette, âgé de 4 ans, tomba d'un cheval élevé sur la main gauche ; à l'instant il éprouva une vive douleur dans le poignet et l'avant-bras. — (L.-A. Champenois, Mémoire et observations sur la courbure accidentelle des os longs, Rethel : Imprimerie de Beauvarlet, 1846, p. 6)
   • Le magasin à poudre était placé à gauche et en arrière de la batterie, l'observatoire à 500 mètres en arrière, sur le plateau de la Hobette. C'est là que se tint l'état-major de l'artillerie de siège pendant le bombardement. — (H. Roswag, « Résumé des opérations de l'artillerie allemande pendant le siège de Mézières en 1870 », dans la Revue d'artillerie, 8^e année, tome 15 (oct. 1879-mars 1880), Paris & Nancy : Berger-Levrault & Cie, 1879, p. 536)
   • Vers 15 heures, […], l'ennemi ayant réussi à atteindre la route de Mézières-Rocroi, vers Rethel, […], débouche des hauteurs Mondigny-Barbencroc, attaque avec chars en direction de La Hobette-Warnécourt, prenant la défense à revers. — (Général Aimé Doumenc, Histoire de la neuvième armée, Éditions Arthaud, 1945, p. 171)
2. (Géographie) Hameau de la commune de Falaise, dans le département français des Ardennes.
   • Le lendemain, la progression recommence. L'ennemi est successivement délogé de la Hobette et de Longwé, où il laisse entre nos mains/une batterie de 150 et une de 105 avec de nombreuses munitions. — (Historique du 299^e régiment d'infanterie : la Grande Guerre, chap. 10 : L'offensive franco-américaine d'Argonne (17 octobre-4 novembre 1918), Bergerac : Impr. générale du sud-ouest, 1921, p. 30)

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