Cap-d’Ail

Français

Étymologie

(1908) La commune française de Cap-d’Ail (Alpes-Maritimes) a été créée en 1908 ; son territoire faisait partie de La Turbie avant de s’en détacher quatre ans après la commune de Beausoleil.
Ce toponyme est trompeur : il ne tient pas son nom de l’ail et cap n’y a pas forcément le sens habituel de « pointe de terre qui s’avance dans la mer » qu’il a en français (et cela malgré l’existence d’un petit cap d’Ail dans la commune).
Dauzat et Rostaing indiquent à propos de « cap » : « […] avec le sens de « domaine principal », il est associé à un nom de pers. [personne] dans Capbreton, Landes (ethn. [ethnonyme] : Capbretonnais) et vraisemblablement Cap-d’Ail, Alpes-Mar. [Alpes-Maritimes] (Cabo d’Ail, 1259) [du nom d’homme lat. [latin] Alius (Lamboglia)] »[1].
En graphie dite occitane on écrit Caup d’Alh, caup cap ») et alh ail »).

Nom propre

Nom propre
Cap-d’Ail
\kab.d‿aj\

Cap-d’Ail \kab.d‿aj\[2] masculin

  1. (Géographie) Commune française, située dans le département des Alpes-Maritimes.
    • Cette pompeuse demeure, un rien délabrée, Michel l’a choisie de préférence à de plus riants logis offerts au Cap-Ferrat ou au Cap-d’Ail ; […]  (Marguerite Yourcenar, Quoi ? L'Éternité, 1988)

Gentilés et adjectifs correspondants

Vocabulaire apparenté par le sens

  • Cap-d’Ail figure dans le recueil de vocabulaire en français ayant pour thème : Monaco.

Références

  1. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Librairie Guénégaud, 1978, 2e édition , ISBN 2-85023-076-6, p. p. 128, s. v. « Cabestany »
  2. Le Grand Larousse illustré 2014, 2013 ISBN 978-2-03-587366-8, s. v. « Cap-d’Ail »