Pauline Delacroix-Garnier
| Naissance | |
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| Décès |
(à 52 ans) 15e arrondissement de Paris |
| Nom de naissance |
Pauline Élisabeth Garnier |
| Nationalité | |
| Activités | |
| Période d'activité |
- |
| Fratrie | |
| Conjoint |
Henry-Eugène Delacroix (à partir de ) |
| Membre de |
Union des femmes peintres et sculpteurs (vice-présidente de 1894 à 1900), Association des artistes peintres, sculpteurs, graveurs, architectes et dessinateurs (1892), Société des artistes français |
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| Maîtres | |
| Genres artistiques | |
| Distinction |
"Quinte et Quatorze" (1897) |
Pauline Garnier, née le à Passy et morte le à Paris 15e, est une peintre et aquarelliste française. Pauline Delacroix-Garnier réalise des portraits, des scènes de genre, des paysages et des nus . Elle est de 1894 à 1900 vice-présidente de l'Union des femmes peintres et sculpteurs.
Biographie
Famille
Pauline Élisabeth Garnier[n 1] naît en 1859 à Passy de Julienne Marguerite Hanotin et de Louis Jules Garnier. Son père décède en 1872. Elle est la sœur cadette de Jules-Arsène Garnier (1847-1889) qui lui apprend l'aquarelle. Elle épouse le peintre Henry-Eugène Delacroix (1845-1930), ami de son frère, à Suresnes le [2]. Sa soeur aînée Marguerite épouse quelques mois plus tôt le peintre Édouard Debat-Ponsan. Pauline aura deux garçons, Paul (1881-1918) et Jean (1894-1979)[3].
Henry-Eugène Delacroix et Pauline Delacroix-Garnier partagent leur atelier et enseignent conjointement. Dans la décennie 1880, Pauline dirige la section de peinture et de dessin pour filles au sein de l'atelier de son mari à l'Académie de Valenciennes. En 1890, le couple s'installe au 69 boulevard Saint-Jacques à Paris (14e), puis en 1891 ouvre un atelier commun dans leur logement au 22 rue de Douai à Paris (9e)[4]. De 1893 à 1897, Pauline dirige également le cours pour jeunes filles et dames au 30 rue du Faubourg-Saint-Honoré (12 cité du Retiro, 8e) où son mari est aussi professeur [3].
En 1887, Henry-Eugène hérite d'une propriété près de Toulouse, où ils font dès lors de nombreux séjours.
Carrière et implication au sein de l'Union des femmes peintres et sculpteurs
Pauline Delacroix-Garnier expose au Salon de peinture et de sculpture dès 1879 puis au Salon des artistes français de 1880[5] jusqu'à son décès en 1912.
Les couples de peintres Demont-Breton et Delacroix-Garnier sont amis ; ils se retrouvent parfois à Wissant où les premiers habitent, et côtoient les artistes du Nord de la France. Pauline Delacroix-Garnier devient vice-présidente en 1894 de l'Union des femmes peintres et sculpteurs, Virginie Demont-Breton étant présidente. Elle s'implique en particulier dans les actions de l'Union auprès des pouvoirs publics pour la promotion du salon[6]. En 1896, les Delacroix-Garnier et les Demont-Breton rendent visite ensemble à Rosa Bonheur à By près de Fontainebleau, l'artiste venait d'accepter d'être présidente d'honneur de l'Union et souhaitait rencontrer des artistes femmes[7].
Édouard Maugendre-Villers réalise le buste en plâtre de Pauline Delacroix-Garnier en 1889[8].
En 1894, elle reçoit le prix d'esquisse Ocampo à l'Union des femmes peintres et sculpteurs[n 2]. En 1895, elle obtient une mention honorable au Salon[10]. En 1896, elle est la première lauréate du 1er prix de l'Union des femmes peintres et sculpteurs (prix faisant suite à l'ancien grand prix Hélène Bertaux). En 1897, l'Académie des Beaux-Arts lui décerne son prix de peinture Eugène-Piot pour Heureuse mère[11], et elle est nommée Officier d'Académie[12]. En 1900, elle est médaille de bronze à l'Exposition universelle. Elle obtient de nombreuses récompenses dans les salons de province[3].
En 1900, Virginie Demont-Breton aurait souhaité que Pauline Delacroix-Garnier lui succède à la présidence de l'Union des femmes peintres et sculpteurs, mais cette dernière s'efface devant la nouvelle candidature de la duchesse d'Uzès, et démissionne de la vice-présidence[13],[14] ; en 1901, elle réalise cependant un portrait de la duchesse[15]. En 1901 puis 1911, elle est réélue au Comité de l'Union[16]. Souffrante depuis plusieurs années, elle doit se faire opérer une première fois début 1904[3].
En 1909, son nu Matin d'été reçoit une médaille de troisième classe au Salon[3].
Elle meurt début 1912, à 52 ans, des suites d'une nouvelle intervention chirurgicale, à la clinique Blomet dans le 15e arrondissement[17]. Elle est inhumée au cimetière de Suresnes[3] le jour de l'ouverture du Salon qui expose ses dernières œuvres[5].
Œuvre
Elle réalise essentiellement des portraits, des scènes de genre et des paysages. « Ses peintures célèbrent la joie de la maternité et de la vie domestique, mais elle produit également des portraits et des sujets moins féminins », selon le Bénézit[18]. Dans son Déjeuner sur l'herbe de 1883 (connu aussi sous le nom de La demande en mariage), le critique décrit sa technique : « Le tableau est brossé à larges coups de pinceau, et vu de près il semble presque imparfaitement fini. Il faut s'en éloigner d'une douzaine de pas pour l'apprécier ; alors il prend sa véritable valeur : les personnages de la scène, grâce à l'habile emploi des couleurs, se séparent nettement (…) »[19]. Mais la critique conservatrice des salons jugera parfois ses plein air « fantaisistes »[20].
Son tableau "Quinte et Quatorze" est remarqué au Salon de 1897 : « Cette scène et ces physionomies nous sont familières. Le gros joueur triomphant et ses adversaires sont tout aux délices du café, du jeu et du tabac, en cette douce après-midi d'été où la verdure dort dans la bonne chaleur du soleil. Il y a du bien-être et de l'intimité dans cette composition. Et Mme Delacroix-Garnier l'a traitée avec une vigueur et une application rares dans les œuvres féminines »[21],[n 3],[22].
Au Salon de 1903, Jeunesse qui passe retient particulièrement l'attention de la critique : « (…) mais l'heure est brève, et elles ne le savent pas, et c'est dans cette ignorance, visible, grâce à l'art si subtil de l'auteur, que réside la mélancolie charmante de cette œuvre »[23].
Elle peint plusieurs nus à la fin des années 1900 et au début des années 1910 : Matin d'été ; "Surprise", « Nymphe contemplée par un jeune Ægypan, dans sa couleur délicatement nacrée et son dessin élégant » en 1910, et "Frisson" qui est sa dernière œuvre exposée, en 1912[3],[24].
Elle fait partie de ces nombreuses femmes peintres reconnues de leur vivant, mais dont le travail a souvent été minoré, voire effacé a posteriori[25].
Salons
- 1880 : Un auditeur complaisant et Le lion devenu vieux
- 1883 : Une bonne prise
- 1884 : Portrait de Mme M. R…
- 1885 : Portrait de Mlle D…
- 1886 : Portrait de M. J. Garnier
- 1888 : Portrait de M. Charles Delame
- 1889 : Portrait de Mme Maugendre-Villiers
- 1890 : Une tricoteuse (aquarelle)
- 1891 : "Marie la jardinière"[27] et Musique de chambre (aquarelle)
- 1892 : Portrait de M. D…, secrétaire général du Sénat[n 4] et Portrait de M. N. M…
- 1893 : Portrait de Monchicourt, liquidateur du Panama, Plage de Mers[28], Un reître Louis XIII (aquarelle) et La toilette des fleurs (aquarelle)
- 1894 : Portrait de Mlles Fondi de Niort, Une liseuse et Une Parisienne fin de siècle (aquarelle)
- 1895 : Deux sourires (mention honorable)[10],[29],[n 5]
- 1896 : Loin de Paris et Près d'un berceau (aquarelle)
- 1897 : "Quinte et quatorze" ; partie de piquet, Une czarda (aquarelle) et Une odalisque (aquarelle)
- 1898 : Heureuse mère, Une liseuse[30] et Vingt portraits des artistes français ayant obtenu la médaille d'honneur (aquarelle)
- 1899 : Les joies maternelles et Portrait Mme la baronne de M…
- 1900 : Tentation
- 1901 : Portrait de Mme la duchesse d'Uzès, douairière, Portrait de Mme Albert West et Soubrette Louis XVI (aquarelle)
- 1902 : Portrait de J. J. Masset, ancien professeur au Conservatoire, Fleurs d’appartement (aquarelle) et Jeune fille au rouet (aquarelle)
- 1903 : Jeunesse qui passe[31] et Portrait de M. le marquis Guy de Charnac
- 1904 : Portrait de Mme Hubbard
- 1905 : Le matin et La vieille Jeannette
- 1907 : Portrait de "Bertrande" et Portrait de Mlle de P…
- 1908 : Portrait de Mme M. B…[32]
- 1909 : Matin d'été[33],[24]
- 1910 : "Surprise"[24],[34]
- 1911 : Portrait de Lucien Hesse et Portrait de Mme Z…
- 1912 : "Frisson"[35] et Portrait de la comtesse Antonelli
- 1890 : Roses et Fleurs d'été, aquarelles[36]
Salon de l'Union Artistique de Toulouse
- 1891 : Tête d’étude et La petite tricoteuse (aquarelle)
- 1893 : Musique de chambre (aquarelle)
- 1895 : La plage de Mers et Le puits qui parle
- 1896 : Étude de fillette (aquarelle) et La dernière goutte (aquarelle)
- 1897 : Jeune liseuse et Mutinerie
- 1898 : "Quinte et quatorze" ; partie de piquet
- 1899 : Une liseuse, "Carmencita" (aquarelle), Raisins (aquarelle) et La laveuse (aquarelle)
- 1906 : Portrait (pastel)
- 1909 : Portrait de Mme C***
Salon de l'Union des femmes peintres et sculpteurs
- 1892 : La plage de Mers (Mers-les-Bains), Portrait de Mme B…, Liseuse et Jardinière[37]
- 1893 : (paysage)[38]
- 1895 : (portrait)[39]
- 1896 : Loin de Paris (1er prix de l'Union)[40],[n 6]
- 1897 : "Quinte et quatorze"[41]
- 1898 : L'heure de repos (huile) et Une Laveuse (aquarelle)[42],[43]
- 1899 : Portrait de Mme la baronne de M…[44]
- 1900[45]
- 1901 : (peinture)[46]
- 1902 : (aquarelles et portrait)[47]
- 1903 : Portrait du marquis de Charnacé[48]
- 1904[49]
- 1906 : Portrait de Mme M…[50]
- 1908 : (portraits)[51]
- 1909[52]
- 1910 : (tête d'enfant)[53]
- 1911 : (portrait)[54]
- 1912 : Portrait de la comtesse A…[55]
Autres salons en province ou à l'étranger
- Amiens, exposition de la Société des amis des arts (médaille de vermeil en 1899[3], médaille d'or en 1905[56])
- Arras, exposition de l'Union artistique du Pas-de-Calais, 1893 (Étude de jeune fille et Cendrillon) et 1899 (Une liseuse)[3]
- Berlin, exposition française artistique de 1899 (Portrait de Mme la baronne de M…)[57]
- Carcassonne, 1894 (La plage de Mers, près Le Tréport et Le reitre Louis XIII, aquarelle)[5]
- Fourmies, 1910 (Fillette en capeline rose et Une petite servante[3] ; médaille d'or[58])
- Honfleur, 1899 (Plage de Mers (près Le Tréport))[5]
- Lille, exposition de la Société des amis des Beaux-Arts (médaille de 1re classe en 1902)[3]
- Londres, exposition franco-britannique, 1908 (Portait de Bertrande)[59]
- Lyon, 1896 (La becquée)[60]
- Mulhouse, 1908 (Jeunesse qui passe)[3],[5]
- Société artistique de Roubaix-Tourcoing, 1910 (art décoratif)[61]
- Rueil, exposition des Beaux-Arts, 1893 (Sur la terrasse de Smyrne et Le puits qui parle)[62],[3]
- Saint-Quentin, 1879 (Un auditeur complaisant)[63]
- Tourcoing, exposition internationale des Beaux-Arts, en 1906[64]
- Valenciennes, 1890 (Jardinière et Jardinier)[3]
- Versailles, exposition de la Société des amis des arts de Seine-et-Oise, 1896 (Portrait de Mr X…)[65]
Prix et récompenses
- 1894 : prix Ocampo[n 7]
- 1895 : mention honorable au Salon[10]
- 1896 : 1er prix de l'Union des femmes peintres et sculpteurs
- 1897 : prix de peinture Eugène-Piot[11]
- 1899 : médaille de vermeil à Amiens[3]
- 1900 : médaille de bronze à l'Exposition universelle
- 1902 : médaille de 1re classe à Lille[3]
- 1905 : médaille d'or à Amiens[56]
- 1909 : médaille de troisième classe au Salon[3]
- 1910 : médaille d'or à Fourmies[58]
Publications
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- Cours gradué d'aquarelle en deux états, Paris, Librairie Renouard / H. Laurens Éditeur, 1898[66],[67].
- Cours d'aquarelle, en trois états, sans professeur, 1904[n 8],[68].
Œuvres dans les collections publiques
- Alençon, musée : Une femme et son Enfant (aquarelle)[69] ;
- Amiens, musée de Picardie : Matin d'été, huile sur toile[56] ;
- Gap, Musée Muséum départemental des Hautes-Alpes : La surprise, huile sur toile, 126 × 194 cm (don d'Edmond de Rothschild)[34] ;
- Gray, musée Baron-Martin : Le mangeur de gaudes, l'heure du repas, huile sur toile[4] ;
- Lille, palais des Beaux-Arts : Portrait de Mlle Andrée D., pastel sur papier[70] ;
- Paris, musée de la Musique de la Philharmonie de Paris : Portrait de Nicolas Jean-Jacques Masset, huile sur toile, vers 1902[71] ;
- Paris, collections du Fonds d'art contemporain de la Ville de Paris : "Frisson" (1912), acquis par la ville de Paris[72] ;
- Suresnes, mairie : Jeunesse qui passe, 1903[73] ;
- Toulouse, musée des Augustins : "Quinte et Quartorze", huile sur toile, 124 × 169 cm[22] ;
- Valenciennes, musée des Beaux-Arts : Le banquet de l'œuvre valenciennoise, huile sur toile, 3,50 × 2,50 m, 1906[n 9],[3].
Exposition rétrospective
- Lille, Palais des Beaux-Arts, 2024, exposition Où sont les femmes ? (Portrait de Mlle Andrée D…, 1885)[25].
Galerie d'œuvres
-
La demande en mariage (Le déjeuner sur l'herbe), huile sur toile, 1883.
-
Portrait de Mlle Andrée D…, pastel, 1885. Palais des Beaux-Arts de Lille.
-
Portrait de Mlles Fondi de Niort, Salon des artistes français de 1894.
-
Portrait d'homme à la canne, 1899.
-
Bretonne en prière, 1899.
-
Portrait de Mme M. B., huile sur toile, 1908 (détail).
-
Portrait de dame.
-
Le souper des enfants, huile sur toile.
-
Portrait de femme assise.
Iconographie
Notes et références
Notes
- ↑ Pauline Elisabeth Garnier sur l'acte de naissance de l'état-civil reconstitué de Paris et sur l'acte de mariage, mais Pauline Charlotte Garnier sur l'acte de naissance de son fils Jean[1].
- ↑ Pauline Delacroix-Garnier entame une procédure contre l'UFPS pour obtenir ce prix, d'abord remis à Blanche Moria. Elle avait selon elle été primitivement désignée par le jury. Au terme d'un arrangement, il y aura deux prix Ocampo en 1894[9].
- ↑ Il s'agit des portraits de trois habitants de Toulouse réunis dans la maison de l'un deux à L'Ardenne ; le joueur de gauche est représenté sur un autre portrait de P. Garnier-Delacroix la même année, dédicacé par l'artiste (Monsieur de Vure ?), site en ligne.
- ↑ Il s'agit de Joseph Élisée Descombes (1833-1916).
- ↑ Il s'agit de la mère et du fils, Jean, de l'artiste.
- ↑ Le tableau représente le couple d'artistes avec leur second bébé.
- ↑ Pauline Delacroix-Garnier entame une procédure contre l'UFPS pour obtenir ce prix, d'abord remis à Blanche Moria. Elle avait semble-t-il été primitivement désignée par le jury. Au terme d'un arrangement, il y aura deux prix Ocampo en 1894[9].
- ↑ La 3e série, Paysages, paraît en 1904.
- ↑ Ce grand tableau avec 25 portraits, acquis par la ville de Valenciennes, est présumé détruit lors de l'incendie de 1940.
Références
- ↑ Archives départementales du Nord, naissances, Valenciennes 1881-1882, acte n° 295 (vue 108/484).
- ↑ Archives départementales des Hauts-de-Seine, Suresnes, mariages 1878, acte 51, vue 58/63 en ligne.
- Claudine Pardon, Henry-Eugène Delacroix, artiste-peintre 1845-1930, Association pour l'Étude et la Préservation du Patrimoine de Solesmes, Daubour, Solesmes, 2021.
- André Roussard, Dictionnaire des peintres à Montmartre aux XIXe et XXe siècles, Éd. Roussard Montmartre, Paris, 1999, p. 179.
- Base de données « Salons et expositions de groupes 1673-1914 », salons.musee-orsay.fr, un projet du musée d'Orsay et de l'Institut national d'histoire de l'art soutenu par le Ministère de la Culture et de la communication, consulté le 24/03/2025.
- ↑ La Petite presse du 29 janvier 1897 sur Gallica.
- ↑ Virginie Demont-Breton, Les maisons que j'ai connues, tome 3, Plon, Paris 1929 sur Gallica.
- ↑ L'Écho de la vallée de Bray du 18 mai 1889 sur Gallica.
- Compte-rendus des travaux de la Société des artistes français, septembre 1894, sur Gallica.
- Compte-rendus des travaux de la Société des artistes français du 1er juin 1895 sur Gallica.
- Séance publique annuelle de l'Académie des Beaux-Arts du 30 octobre 1897 sur Gallica.
- ↑ Compte-rendu des travaux de la Société des artistes français du 1er janvier 1897 sur Gallica.
- ↑ Chantal Beauvalot, Honneurs aux Femmes ! Jalons pour comprendre la naissance et le fonctionnement de la Société de l'Union des Femmes Peintres et Sculpteurs, dans Pierre Sanchez, t. I, Dijon, L'Echelle de Jacob, 2010 (ISBN 978-2-35968-012-6), p. 12-28.
- ↑ La Vie heureuse du 1er février 1905 sur Gallica.
- ↑ L'Illustré parisien du 25 mai 1901 sur Gallica.
- ↑ Art et décoration du 1er janvier 1911 sur Gallica.
- ↑ Archives de Paris, 15e arr., acte de décès n° 551 (vue 10/31).
- ↑ Bénézit 1999.
- ↑ Courrier du Nord du 23 février 1884.
- ↑ La Politique coloniale du 17 février 1904 sur Gallica.
- ↑ Jean Le Fustec, Quinte et quatorze dans Le Magasin pittoresque du 1er janvier 1897 sur Gallica (avec gravure de l'œuvre par Deloche).
- Ernest Roschach, Catalogue des collections de peinture du musée de Toulouse, Librairie de l'Université, Toulouse 1920 sur Gallica.
- ↑ La Revue Septentrionale du 5 août 1905, p. 275-276.
- Émile Delval, « Un artiste de chez nous, Henry-Eugène Delacroix », Mémoires de la Société d'émulation de Cambrai, Mallez et Cie, Cambrai 1936, sur Gallica.
- « Où sont les FemmeS ? Enquête sur les artistes femmes du musée », sur humanitelles, (consulté le ).
- ↑ Théodore Véron et Institut universel, Dictionnaire Véron ou Mémorial de l'art et des artistes contemporains - Salon de 1879, Paris/Poitiers, M. Bazin/Chez l'Auteur, (lire en ligne), p. 171.
- ↑ Société des artistes français, Exposition des beaux-arts. Catalogue illustré de peinture et sculpture. Salon de 1891, Baschet, (lire en ligne).
- ↑ Catalogue illustré du salon : 1893, (lire en ligne).
- ↑ Catalogue illustré du Salon de 1895, Paris, L. Baschet, (lire en ligne).
- ↑ Catalogue illustré du Salon de 1898, Paris, L. Baschet, (lire en ligne).
- ↑ Catalogue illustré du Salon de 1903, Paris, L. Baschet, (lire en ligne).
- ↑ Catalogue illustré du Salon de 1908, Paris, L. Baschet, (lire en ligne).
- ↑ Catalogue illustré du Salon de 1909, Paris, L. Baschet, (lire en ligne).
- « Gap - Musée départemental » [PDF], sur Les collections Rothschild dans les institutions publiques françaises (INHA).
- ↑ « Salon de la Société Nationale des Beaux-arts de 1912. "Frisson" par Delacroix Garnier (63FI721) », sur Archives départementales de la Somme.
- ↑ Catalogue illustré de l'Exposition internationale de blanc et noir 1890 sur Gallica.
- ↑ Le courrier artistique et littéraire du 1er mai 1892 sur Gallica.
- ↑ La Lorraine artiste du 5 mars 1893 sur Gallica.
- ↑ Journal des artistes du 17 mars 1895 sur Gallica.
- ↑ (en) Tamar Garb, Sisters of the Brush: Women's Artistic Culture in Late Nineteenth-Century Paris, Yale University Press, (ISBN 978-0-300-05903-8, lire en ligne).
- ↑ La Revue d'art du 1er mars 1897 sur Gallica.
- ↑ Revue pour les jeunes filles du 1er mars 1898 sur Gallica.
- ↑ Reproduite dans L'Œuvre d'Art du 15 mars 1898 sur Gallica.
- ↑ Les Droits de l'homme du 8 février 1899 sur Gallica.
- ↑ L'Aurore du 1er septembre 1900 sur Gallica.
- ↑ L'Éclair du 24 février 1901 sur Gallica.
- ↑ Armée et marine du 2 mars 1902 sur Gallica.
- ↑ La Croix du 17 février 1903 sur Gallica.
- ↑ La Vie normale du 1er janvier 1904 sur Gallica.
- ↑ L'Art du 7 janvier 1906 sur Gallica.
- ↑ La Revue moderne illustrée du 10 avril 1908 sur Gallica.
- ↑ Le Magasin pittoresque du 1er janvier 1909 sur Gallica.
- ↑ Femina du 1er mars 1910 sur Gallica.
- ↑ La Constitution des Charentes du 15 février 1911 sur Gallica.
- ↑ L'Attaque du 20 février 1912 sur Gallica.
- Mémoires de la Société des amis des arts du département de la Somme du 1er janvier 1910 sur Gallica.
- ↑ Gaston Routi, Les peintres français à Berlin dans Un point d'histoire contemporaine, 10e édition, Daragon, Paris, 1901 sur Gallica.
- La Frontière du 20 août 1910 sur Gallica.
- ↑ Catalogue de l'exposition franco-britannique de Londres 1908 sur Gallica.
- ↑ A. Bleton, Lyon-Salon, Revue Critique Illustrée, Rey, Lyon 1896 sur Gallica.
- ↑ Revue textile du 1er octobre 1910 sur Gallica.
- ↑ Catalogue de l'Exposition des Beaux-Arts, Rueil, 1893 sur Gallica.
- ↑ La Gazette des femmes du 10 novembre 1879 sur Gallica.
- ↑ Catalogue officiel de l'exposition internationale, Ville de Tourcoing, 1906 sur Gallica.
- ↑ Catalogue de l'exposition de la Société des amis des arts de Seine-et-Oise 1896 sur Gallica.
- ↑ Bibliographie de la France: Annonces, (lire en ligne).
- ↑ Adrien Jean Quentin Beuchot, Journal général de l'imprimerie et de la librairie, Au Cercle de la Librairie, (lire en ligne).
- ↑ Le Pêle-mêle du 19 juin 1904 sur Gallica.
- ↑ Catalogue du musée d'Alençon, 1909, sur Gallica.
- ↑ « Portrait de Melle Andrée D. », notice no 06290001183, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.
- ↑ Pauline Delacroix-Garnier, « Portrait de Nicolas-Jean-Jacques Masset », sur Collections du musée - Philharmonie de Paris (consulté le ).
- ↑ Ancienne Gazette des étrangers du 6 juillet 1912 sur Gallica.
- ↑ O. Seron, Suresnes d'autrefois et d'aujourd'hui, Suresnes, 1926, sur Gallica.
Annexes
Bibliographie
- Jules Martin, Nos Peintres et Sculpteurs graveurs, dessinateurs : Portraits et biographies suivis d'une notice sur les Salons français depuis 1673, les Sociétés de Beaux-Arts, la propriété artistique, etc., Paris, Flammarion, (lire en ligne), p. 132.
- (de) Ulrich Thieme et Felix Becker, Allgemeines Lexikon der Bildenden Künstler von der Antike bis zur Gegenwart, vol. 8 (Coutan-Delattre), Leipzig, E.A. Seemann, , 597 p. (lire en ligne), p. 577.
- Gérald Schurr, Les petits maîtres de la peinture (1820-1920) - valeur de demain, vol. 6, Les Éditions de l'Amateur, (ISBN 978-2-85917-047-9, présentation en ligne), p. 146.
- (en) Chris Petteys, Dictionary of Women Artists : An international dictionary of women artists born before 1900, Boston, G.K. Hall, , 851 p. (ISBN 978-0-8161-8456-9, OCLC 11316630, lire en ligne), p. 190.
- Gaston-Louis Marchal et Patrick Wintrebert, Arras et l'art au XIXe siècle : dictionnaire des peintres, sculpteurs, graveurs, architectes, photographes, critiques et amateurs d'art, 1800-1914, Commission départementale d'histoire et d'archéologie du Pas-de-Calais, (ISBN 978-2-900643-06-8, présentation en ligne), p. 84.
- Élisabeth Hardouin-Fugier et Étienne Grafe, Les peintres de fleurs en France : de Redouté à Redon, Les Éditions de l'Amateur, (ISBN 978-2-85917-131-5, présentation en ligne), p. 240.
- André Roussard, Dictionnaire des peintres à Montmartre aux XIXe et XXe siècles, Éd. Roussard Montmartre, Paris, 1999, p. 179.
- Emmanuel Bénézit, Dictionnaire critique et documentaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs de tous les temps et de tous les pays, vol. 4 (Coudert-Dzwonowski), Paris, Gründ, , 957 p. (ISBN 978-2-7000-3010-5, lire en ligne), p. 370.
- Collectif, Catalogue des dessins français du XIXe siècle, collection du Palais des Beaux-Arts de Lille, Lille, 2004, [notice 639], p. 168.
- Claudine Pardon, « Mme Pauline Delacroix-Garnier », dans Henry-Eugène Delacroix Artiste-peintre 1845-1930, Association pour l'étude et la préservation du patrimoine de Solesmes, Daubour, Solesmes, 2021, p. 271-289.
Liens externes
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