Association générale des travailleurs algériens

Association générale des travailleurs algériens
Histoire
Fondation
Dissolution
1969
Cadre
Sigle
AGTA
Type

L'Association générale des travailleurs algériens (AGTA[1]), parfois appelée l'Amicale générale des travailleurs algériens, est une organisation syndicale fondée par Safi Boudissa[réf. souhaitée], ancien ministre du travail à l'époque d'Ahmed Ben Bella. L'organisation a été dissoute en 1969[2].

Aboubakr Belkaid était fondateur[3] aussi et membre du Secrétariat Général.

Histoire

L'Union générale des syndicats algériens a été fondée en juin 1954, mais ce n'est encore qu'un comité de coordination de différentes structures où chacun est libre d'adhérer ou pas. Plus tard, l'UGTA est "fondée en février 1956 par des militants du FLN, dont certains, comme Aissat Idir, sont des militants cégétistes", çà l'issue d'un processus qui a pris près d'une décennie[4].

La croissance des effectifs et de l'engagement des ouvriers algériens

L'automobiles française doit après la guerre mondiale récupérer de son effondrement après de gros bombardements et la France n'est plus que le 5ème producteur mondial. La fabrication de voitures particulières passe de 100000 en 1948 à 187700 en 1950, toujours très en dessous des 182000 de 1938[5],[6] alors qu'une grosse partie de la main d'oeuvre est accaparée par la difficulté à produire à nouveau de l'énergie. La production connnait ensuite un doublement entre 1949 et 1952 pour les 2 premiers constructeurs français, Citroën et Renault, et triplement pour Peugeot et Simca, avec une croissance globale d'un tiers sur la seule année 1950 [7]. Pendant l'Occupation allemande, un patron de Renault avant la guerre, François Lehideux, a joué un grand rôle au comité d’organisation de l’Automobile (COA) puis au sein de l'État français[8] et il a coopéré avec Georges Chassagne ancien dirigeant CGT attaché au cabinet de Pucheu, ministre du gouvernement de Vichy. François Lehideux est recruté après guerre par les constructeur américain Ford, qui a une grande usine à Poissy, promu à la direction en 1949, "par un renvoi d’ascenseur de Ford à la suite de l’attitude favorable à Ford France que Lehideux a manifestée à la tête du COA"[8]. Il recrute en 1950 André Reynaud, son bras droit au COA"[8], et prévoit une aciérie en Algérie qui ne sera finalement construite que dans le cadre du plan de Constantine à la fin des années 195"[8]. Les anciens de l'Occupation allemande reviennent[8] dans ce secteur au moment où il s'agit de combattre les syndicats: quand la CGT perd la majorité au comité central d’entreprise de Renault en 1952, la coalition FO-CFTC-CGC désigne en novembre 1952 comme secrétaire Pierre Menny (FO), qui fut secrétaire du comité social d’entreprise de 1942"[8]. Licenciements de responsables syndicaux ont lieu à Ford Poissy en 1951 après une grève majeure en 1950, tandis que chez Citroën, où un tiers des ouvriers est syndiqué mais se retrouvent sans leaders, car ils subissent un harcèlement. Chez Simca-Nanterre, deux syndicats maison sont mis sur pied[9] par le directeur Enrico Teodoro Pigozzi "qui ne cachait jamais son admiration pour Mussolini"[10]. De leur côté, les gaullistes estiment que la grève des dockers de 1950 annonce "une vaste campagne menée par la CGT sur les ordres de Moscou5[11] et à partir de 1952 "ils ne veulent plus temporiser" les thèmes du changement de régime social et du changement de régime politique devenant chez eux "des leitmotive"[11], alors que les années 1947, 1948, 1950 et 1953 détiennent les records du nombre de journées de travail perdues depuis 1945[11].

En septembre 1944, Pierre Lefaucheux, nouveau PDG de Renault, découvre un dossier « Décentralisation des usines Renault »: le gouvernement de Vichy a envisagé dès 1940 de faire « table rase des usines Renault », mais Louis Renault s'y est opposé[12]. Les projets de déménagement reprennent en 1945 mais "s’avèrent irréalistes"[12] et Pierre Lefaucheux obtient le maintien à Billancourt contre "l’acceptation d’une extension ailleurs"[12]. Dans les années 1950, le recrutement des Algériens s'y "est fortement accentué, tout particulièrement en région parisienne. Renault à Boulogne-Billancourt, mais aussi Simca à Nanterre, Citroën quai de Javel ou Panhard porte de Choisy à Paris"[13]: au milieu des années 1950, ils sont près de 3000 à Citroën et 3500 à Renault-Billancourt, soit 10% des ouvriers de la plus grande usine, et même 12% en 1954, les cadences de production de la 4CV y passant de 340 à 600 par jour entre décembre 1949 et avril 1955[13]. C'est la période où les syndicats, "plus particulièrement la CGT", se mobilisent sur leur promotion professionnelle et où un article est titré "Le problème des Nord-Africains dans les usines Renault" dans L'usine nouvelle, dès le 17 septembre 1953[13]. La IVe Conférence régionale des travailleurs nord-africains, préparée de conserve par le MTLD et la CGT qui réunit plus de 1000 délégués le 3 décembre 1950 à Paris, dont deux élus du personnel célèbres chez Renault, Said Oucaki et Larbi Bendaoud[14]. Une commission nord-africaine CGT de Renault est créée en 1950, sur le modèle d'autres dans la métallurgie, et publie un mensuel de quatre pages, Le Nord-Africain de la Régie Renault, créé en 1950, qui deviendra L’ouvrier Nord-Africain en 1954[15]. En septembre 1949, le journal de la CGT nationale a demandé à ses syndicats de « se pencher sur les revendications particulières des travailleurs nord-africains […], de les aider, de leur donner toute leur place dans le mouvement syndical, de les unir toujours plus étroitement à la classe ouvrière française »[16].

La CGT dénonce dès le début de la décennie des dispositifs d'encadrement particulier de ouvriers algériens, avec notamment en 1950 campagne contre les "services spéciaux pour les ouvriers nord-africains" de Renault[13], tandis que les différenciations en matière d'allocations familiales" sont dénoncées aussi par la CFTC, FO et le SIR (Syndicat indépendant Renault) à compter de 1953, de manière intersyndicale[13], alors que la littérature interne de Renault transpire "stéréotype colonial de l'indigène, arriéré et inadapté", selon l'universitaire Laure Pitti[13],[17], dans une décennie "scindée par la guerre d'Algérie", dont le début coïncide avec "une césure" dans les rapports entre ouvriers algériens et syndicats, et qui s'aggrave en mars 1956, avec le vote des pouvoirs spéciaux par le PCF, alors qu'au "début des années cinquante, la proximité est grande entre les ouvriers algériens et la CGT"[13], quand les ouvriers algériens se syndiquent massivement à la CGT, première à inclure "la revendication d'indépendance nationale algérienne" dans sa lutte "contre l'impérialisme, pour la paix et des conditions de vie meilleures"[13], revendications d'ordre politique mises en valeur lors des défilés populaires du 1er mai et du 14 juillet et des mobilisations "tout particulièrement entre 1947 et 1952".

Chez Renault, la CGT fait ses plus gros scores dans les ateliers où les algériens sont massivement affectés et devient "une école militante" pour les Algériens, comme Larbi Bendaoud, délégué CGT depuis 1949[14], aux fonderies de 1946 à 1957 et futur cofondateur de la Fédération de France du FLN en 1955[14], ou encore Omar Ouhadj au Comité d'établissement en 1952 et qui deviendra "l'un des dirigeants de l'AGTA" en 1961[13]. La grève du 12 février 1952 leur permet de faire valoir leurs revendications "de libération nationale et sociale" et une "section MTLD de chez Renault" voit le jour, animée par Larbi Bendaoud[13], comme le rappelle l'hebdo La Vie Ouvrière début 1953[18]. La CGT est une "courroie de transmission se faisant presque à l'envers" chez Renault, selon Claude Poperen, car elle y joue, plus que la section PCF de l'usine, un "rôle dirigeant" dans les orientations politiques et de l'action[13]. Cette tendance s'exprime aussi dans les numéro de novembre 1950 et mai 1951 du journal de la Commission nord-africaine de la CGT-Renault, "Le travailleur nord-africain de la Régie Renault"[13].

Les tensions à partir de décembre 1951

La CGT fut très tôt investie contre le colonialisme, les dockers algérois et oranais lançant en juin 1949 le boycott de chargements vers l’Indochine, suivis le 7 novembre, les dockers marseillais et L'Humanité titrant sur « L’exemple de Marseille »[19], mais d'avril 1950 à avril 1952, la CGT n'a même plus de bureau à Marseille, tous les dirigeants ayant été licenciés, et y subit des violences: en juillet 1951, après le retour forcé d'un navire attribué à un sabotage, un groupe de soldats saccagea des locaux communistes[20], FO et la CIA y ayant organisé la création, en janvier 1951, d’un "Comité méditerranéen des gens de mer"[21]. Dès mai 1951 le PCF écarte Charles Tillon de la direction du Mouvement de la Paix[22] et dès l'automne 1951, il retire à André Marty, l'animateur du mouvement anticolonialiste la responsabilité du secteur "Jeunesse"[22], mais en appelant parfois à a riposte violente, comme mai, dans un réflexe de "panique" et de "fuite en avant"[22]. "Contre les bandes de voyous et de bandits fascistes, une seule loi: pour un œil les deux yeux" écrit dans L'Humanité du 20 mai 1952 Raymond Guyot, un proche de Maurice Thorez[22] et le 21 mai le PCF apprend la visite en France du général Ridgway[22]. La Une du quotidien communiste Ce soir du 28 mai, qui parait à midi est barrée du gros titre "A la République une agitation innacoutumée"[22]. Son journaliste Paul Noirot enbauché six mois avant, affirmera en novembre 1976[23] se souvenir d'avoir vu les ouvriers de Renault arriver avec des pancartes et des barres de fer[22]. Sa collègue Annie Besse se serait réjouie "ça y est, le tournant est pris, les gars ne courent plus quand la police charge"[22]. Jacques Duclos et la direction du PCF suivent la manifestation à distance, du siège du journal[22], puis il est arrêté sur les lieux mais aucun journaliste n'osant y voir une erreur du dirigeant, la faute est rejetée sur Alfred Malleret-Joinville, qui dirige les services de sécurité du PCF[22].

En décembre 1951, des dizaines de militants RPF viennent vendre leur journal aux portes de Renault-Billancourt, des incidents ont eu lieu avec les communistes, devant une police très présente, "entretenant une tension pendant près d’un mois". Le PDG Pierre Lefaucheux engage ensuite une procédure de licenciement Georges Beaulieu, secrétaire du syndicat CGT et du Comité d’établissement, estimant qu'il a tenu des propos injurieux contre lui le 30 décembre lors de la fête de Noël du CE.

Dans sa thèse de doctorat de 2002, Laure Pitti a décrit "l'épisode emblématique des mobilisations à Renault contre la répression en Tunisie ou l'assignation à résidence de Messali Hadj", au début de 1952 (pages 385 à 389)[13]. Celle d'Alain Viguier[24] rappelle aussi que PCF et CGT ont soutenu la journée d’action du MLTD pour la libération de Messali Hadj et pour l’indépendance algérienne le 23 mai 1952, avec un tract commun des travailleurs algériens et vietnamiens, dénonçant toutes les exactions commises en Algérie, au Maroc et en Tunisie et au Vietnam[24], après s’être déjà appuyés sur l’expression du sentiment anticolonialiste pour appeler les ouvriers algériens et le MTLD à s’associer à la grève générale du 12 février[24]. Billancourt emploie "peu de Tunisiens", mais la "plupart des travailleurs arabes se reconnaissent dans le soulèvement national tunisien" et le 1er février, dans "plusieurs ateliers débrayent, soutenus parfois par des travailleurs français" puis exiger "vainement des syndicats un appel à un débrayage de toute l’usine"[24]. Les délégués algériens de la CGT, de la CFTC et du SIR convoquent ensuite une réunion pour le 4 février au cours de laquelle une pétition commune sera rédigée[24]. Selon L'Humanité du 1er février, PCF, MLTD, CFTC, CGT et SIR appuient une résolution contre la répression sanglante en Tunisie adoptée par 1200 salariés de Renault[24].

L’Humanité titre, en première page le 7 février que « les ouvriers de chez Renault ont raison », pensant à tort que le prestige de Billancourt pourra soulever toute la classe ouvrière[24]. Discussions, prise de position et approbations par des travailleurs "d’appartenances variées" se sont multipliées les jours qui ont précédé le 12 février[24], des ingénieurs et de cadres écrivant, sans succès, au Préfet de police de Paris pour protester contre l’interdiction de la manifestation et dès le matin des forces de police sont déjà massées aux abords de l’usine, puis vont y pénétrer[24], le déroulement de la journée étant couvert par plusieurs éditions du quotidien communiste Ce Soir[24].

La grève du 23 mai 1952 contre l’assignation à résidence de Messali Hadj est beaucoup moins suivie: 16 % de grévistes parmi les ouvriers « nord-africains » selon la Direction du personnel de Renault, un comité de solidarité aux sanctionnés de février s'étant mobilisé contre les licenciements massifs qui avait suivis la 1ère grève[14] et ce sera suivi par "la crise qui secoue le MTLD en 1953-1954", qui voit la section MTLD de chez Renault entrer "en sommeil" puis disparaître[14] car elle est divisée, Larbi Bendaoud prend parti pour les centralistes, Slimane Ben Rahou pour Messali et Abdelkader Zellouf pour les activistes.

Les projets de syndicat spécifique

En janvier 1952, des rumeurs circulent sur l'éventualité de la création d’une Confédération des travailleurs musulmans algériens dont la base syndicale serait constituée par les dockers, après une grève de la ville de Ghazaouet pour protester contre la répression policière[25]. En avril 1953, le 2e congrès du MLTD prévoit une Union de syndicats algériens[26]. Selon l'avocat du MLTD[27], arrivé en en Algérie en 1951 pour le procès de l’Organisation spéciale clandestine et d'Ahmed Ben Bella, "la solidité de l'union entre les travailleurs cégétistes", Algériens et Français réunis, fait que ce projet n'aboutit pas, même si plusieurs secrétaires généraux algériens de la CGT, soupçonnés de préparer cette création, sont exclus de la CGT[26].

Paralèllement, au MTLD, certains supportent de plus en plus difficilement l'orientation prise par Messali Hadj et la coupure entre « messalistes »et « centralistes »: au congrès de 1953 tenu clandestinement à Alger, les opposants l'emportent[28] . A l'initiative de Mohamed Boudiaf, numéro un de la fédération française du MTLD, les partisans de l'action directe (membres de l'OS) fondent un Comité révolutionnaire pour l'unité et l'action (CRUA), qui négocie avec les seuls centralistes, mais aussi avec le Kabyle Belkacem Krim, présent au maquis depuis 1947,tandis qu'Amhed Ben Bella décroche la promesse d'un appui de l'Egyptet[28]. Les 10 et 24 octobre 1954, le CRUA se transforme en un mouvement politique : le FLN, doté d'une armée de libération nationale (l'ALN), dont les neuf chefs historiques fixent une date, prévue en novembre 1954, pour débuter l'insurrectiont[28].

La situation évolue aussi dans les syndicats français. En 1953, Gérard Espéret, l'un des dirigeants de la CFTC, joue un rôle essentiel dans l'adoption par la CISC (Confédération internationale des syndicats chrétiens) d'une résolution sur la décolonisation estimant que « les Etats qui actuellement exercent une tutelle sur des peuples dépendants doivent tout mettre en œuvre pour permettre à ces peuples d'accéder à leur propre autonomie »t[28]. Cette étape est considérée comme cruciale dans la création une décennie après de la CFDT[28]

Le syndicaliste Embarek Djilani, ex-instituteur, a demandé à Bachir Boumaza, originaire du même village, d’installer l’UGTA (Union générale des travailleurs algériens) en France, sous le nom de l'Amicale générale des travailleurs algériens (AGTA), pour se lier aux syndicalistes français et contrer l’influence de l’USTA (Union syndicale des travailleurs algériens), syndicat messaliste[29]. Il est ainsi chargé du journal L'Ouvrier algérien en France, l’organe de l'AGTA[30].

Après des années de refroidissement, la Fédération de France du FLN ayant dénoncé le PCF par un texte intitulé « Le PCF et la Révolution algérienne », un rapprochement s'effectue entre la CGT et l’AGTA aux débuts de l'année 1958, via André Tollet et Ahmed Oudjedi-Damerdji, par une rencontre à Paris, et d'autres au niveau régional à Douai et Lyon, pour la défense des militants de l’AGTA arrêtés et la formation de cadres syndicalistes algériens[31].

Notes et références

  1. (en) Martin Evans, The Memory of Resistance: French Opposition to the Algerian War, Berg Publishers, (ISBN 978-1-85973-922-8, lire en ligne)
  2. « DISSOLUTION DE L'ASSOCIATION GÉNÉRALE DES TRAVAILLEURS ALGÉRIENS », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. René Gallissot, Algérie : Engagements sociaux et question nationale: De la colonisation à l'indépendance de 1830 à 1962 Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier : Maghreb, Les Ed. de l'Atelier, (ISBN 978-2-7082-3865-7, lire en ligne)
  4. "Mouvement ouvrier, mouvement syndical en algerie (1919-1954) essai d'histoire sociale", thèse soutenue en 1990 par Nora Benallègue Chaouia, sous la direction de Claude Liauzu [1]
  5. Le Monde, 4 mars 1950
  6. "L'industrie automobile française", par Abel Chatelain, dans la revue Géocarrefour en 1950 [2]
  7. "Les problèmes actuels de l'industrie automobile française" par Roger Biard, dans les Annales de géographie 1953 [3]
  8. Fridenson, Patrick. « Syndicalismes de l’automobile : la redistribution des cartes ». Le syndicalisme dans la France occupée, édité par Michel Margairaz et Danièle Tartakowsky, Presses universitaires de Rennes, 2008, [4]
  9. "Work in France: Representations, Meaning, Organization, and Practice" par Steven L. Kaplan, et Cynthia J. Koepp, en 1987 chez Cornell University Press [5]
  10. "Henri Rollin. "Militant chez Simca-Chrysler", Préface de Marcel Caille, aux Éditions sociales en 1977 [6]
  11. Lachaise, Bernard. « De Gaulle et les gaullistes face aux conflits sociaux au temps du RPF ». La politique sociale du général de Gaulle, édité par Robert Vandenbussche et al., Publications de l’Institut de recherches historiques du Septentrion, 1990[7]
  12. Michel, Alain, et Laure Pitti. « 27. Renault à Billancourt : des usines au(x) patrimoine(s), histoire d’une conquête et d’un effacement ». La mémoire de l’industrie, édité par Jean-Claude Daumas, Presses universitaires de Franche-Comté, 2006, [8]
  13. [9] "La main-d'œuvre algérienne dans l'industrie automobile (1945-1962), ou les oubliés de l'histoire", article par l'universitaire Laure Pitti, dans la revue Hommes & Migrations , en 2006
  14. Biographie Le Maitron de Larbi Bendaoud [10]
  15. Pitti, Laure. « Chapitre VI. Contester l’ordre colonial, résister à l’ordre usinier ». Algériens au travail, une histoire (post)coloniale, Presses universitaires de Rennes, 2025, [11]
  16. Le Peuple, journal de la CGT, 29 septembre-6 octobre 1949, cité dans Pitti, Laure. « Chapitre VI. Contester l’ordre colonial, résister à l’ordre usinier ». Algériens au travail, une histoire (post)coloniale, Presses universitaires de Rennes, 2025, [12]
  17. Selon elle, l'Union des industries métallurgiques et minières tentera de dissimuler dans le courant des années soixante-dix et a fortiori des années quatre-vingt, que ce recrutement date des années 1950, notamment lors des premières restructurations du secteur automobile en 1983-1984, pour tenter d'accréditer qu'il ait qu'il a freiné l'innovation et l'investissement technologique [13]
  18. "Les travailleurs nord-africains ne confondent pas les paroles et les actes", article dans Le Métallo de chez Renault, supplément au n° 446 de La Vie Ouvrière, hebdomadaire de la CGT, 18 mars 1953, cité par l'universitaire Laure Pitti dans "La main-d'œuvre algérienne dans l'industrie automobile (1945-1962), ou les oubliés de l'histoire" [14]
  19. [15] "Refus de charger des armes vers Israël : l’engagement des dockers marseillais ne date pas d’hier, par l'historien Alain Ruscio, le 1er juillet 2025
  20. Michel Bodin, « Le Pasteur. Un rouage essentiel du transport des troupes dans la guerre d’Indochine, 1945-1956 », Revue Guerres mondiales & Conflits contemporains, n° 216, 4/2004.
  21. Jean Philippe Demory, « Les relations entre le syndicat FO des municipaux et la ville de Marseille de Gaston Defferre à Jean-Claude Gaudin », Master en sciences sociales, Recherches comparatives en anthropologie, histoire et sociologie, EHESS, Marseille, 2016.
  22. "La mémoire ouverte" par Paul Noirot [16]
  23. "Le vent de l'histoire et sa mémoire" par PAUL MORELLE, Le Monde du 26 novembre 1976 [17]
  24. "Renault Billancourt, 1950 – 1992. Le parti communiste et les ouvriers. Identités ouvrières et identité de parti". Thèse de doctorat d'histoire d'Alain Viguier octobre 2017 [18]
  25. CHRONOLOGIE DES FAITS ET MOUVEMENTS SOCIAUX ET POLITIQUES EN ALGERIE 1830 – 1954 [19]
  26. "Vers un syndicalisme national en Algérie (1946-1956)" par l'historien français Charles-Robert Ageron, dans la Revue d’Histoire Moderne & Contemporaine", en 1989 [20]
  27. Biographie Le Maitron [21]
  28. "Un syndicat face à la guerre d'Algérie : la CFTC qui deviendra CFDT", par Michel Branciard,.aux Editions Syrois [22]
  29. Biographie Le Maitron de Bachir Boumaza [23]
  30. "Figure ouvrière et engagement dans la lutte de libération nationale. Les ouvriers algériens de Renault-Billancourt pendant la guerre d'Algérie", article par l'universitaire Laure Pitti, dans la revue L'Homme et la société en 1995 [24]
  31. Biographie d’Ahmed Oudjedi-Damerdji dans Le Maitron [25]
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