Alex Karp

Alex Karp
Biographie
Naissance
Nationalité
Américain
Domicile
Formation
Activité
Mère
Leah Jaynes Karp (d)
Autres informations
A travaillé pour
Membre de
Comité directeur du club de Bilderberg (d)
Cheveux
Gris
Signature

Alexander Caedmon Karp, dit Alex Karp, né le 2 octobre 1967 à New York, est un homme d'affaires américain, cofondateur, président et actionnaire de l'entreprise Palantir Technologies[1],[2].

En 2025, le magazine Time le désigne comme l'une des cents personnalités (Time 100) les plus influentes du monde[3].

Famille

Alexander Caedmon Karp est le fils de Robert Joseph Karp, un pédiatre clinicien juif américain[4] (dont la famille est originaire d'Allemagne[5]) et de Leah Jaynes Karp[6], une artiste afro-américaine[7],[8], et le frère aîné d'Oliver Benjamin Karp – dit Ben Karp –, diplômé de l'université Yale et résident au Japon, où il exerce une carrière de journaliste (pour le Asahi shinbun, l'Algemeiner ou le New York Times entre autres[9]) et occupe le poste académique de lecteur-chercheur au campus japonais de l'université Temple à Tokyo[10],[9]. Il est en outre le neveu du Pr Gerald Jaynes, professeur d'économie, d'études afro-américaines et d'urbanologie à l'université Yale[10],[11].

Ses parents ont été des activistes du mouvement américain des droits civiques[12] et l'emmenaient souvent à des manifestations pour les droits des travailleurs et à des manifestations anti-Reagan quand il était jeune[13].

Éducation

Karp naît à New York[14] et grandit à Philadelphie[13], où il fréquente la magnet school Central High School, dont il sort diplômé en 1985[15],[7]. Il aurait déclaré avoir souffert de dyslexie dans sa jeunesse[4].

Il obtient ensuite une licence de droit au Haverford College en 1989 et un diplôme de Juris Doctor à l'université Stanford en 1992, où il fait la connaissance de Peter Thiel.

En 2002, il décroche un doctorat en théorie sociale néo-classique[16] avec mention magna cum laude[17] à l'université allemande Johann Wolfgang Goethe de Francfort-sur-le-Main. Durant son doctorat, il étudie sous la direction de Jürgen Habermas[18],[13] et rédige sa thèse intitulée « L'agression dans le monde réel : l'extension du concept d'agression de Parsons par la description du lien entre jargon, agression et culture »[19].

Il parle d'autre part couramment l'allemand et le français[13].

Opinions

Karp est métis et démocrate[20] — aux opinions politiques « progressistes[21] mais pas wokes »[10],[22] —, ainsi que pro-Israël[23], et s'est longtemps défini comme socialiste[13],[22] voire néomarxiste[20].

Il est par ailleurs connu pour ses lettres à ses actionnaires[24],[25] dans lesquelles, en dehors des comptes-rendus financiers de son entreprise, il aime citer les textes et les grands penseurs qui l'inspirent et l'interpellent dans sa vision du monde, du Choc des civilisations de Samuel Huntington[3] à l'Évangile selon Matthieu, en passant par Saint Augustin, John Dewey[26], C. S. Lewis[16], Michel Houellebecq ou Michael Sandel[20],[25], voire le président Richard Nixon[24],[27],[28].

Carrière

Caedmon Group

Après ses études doctorales en Allemagne, un héritage de son grand-père paternel éveillant son intérêt pour l'investissement[13], il fonde à Londres l'entreprise Caedmon Group, spécialisée dans le capital risque et la gestion d'investissements financiers[29],[13].

Palantir Technologies

En 2003[30], il fonde avec Peter Thiel – son condisciple à la Stanford Law School de l'université Stanford – et le financier Joe Lonsdale (en), l'ingénieur PayPal Nathan Gettings et l'informaticien Stephen Cohen[31],[32], l'entreprise Palantir Technologies, une entreprise d'édition logicielle spécialisée dans l'analyse et la science des données (« big data »), créée dans un objectif initial de lutte contre le terrorisme[33],[30] et avec un financement en 2004 provenant d'une branche de la CIA[30],[34].

Palantir se décline alors essentiellement en deux grandes plateformes logicielles : Gotham[30] – lancée en 2008[30] –, destinée aux services de renseignement et aux ministères, et Foundry[30] – lancée en 2016 –, qui s’adresse au monde de la finance, du retail et de l’industrie (qu'utilisent notamment des groupes comme Morgan Stanley, Airbus, BMW et Merck[35])[36]. À ces deux logiciels, Palantir complètera son arsenal technologique avec les plateformes logicielles-clés Apollo[30] – lancée en 2017 –, un gestionnaire technique, et AIP[30] – lancée en avril 2023[16] –, une plateforme intégrative d'intelligence artificielle pour les secteurs de la défense, des affaires ou de la santé[30].

Le 18 juin 2010, Joe Biden, alors vice-président des États-Unis sous la présidence Obama, tient une conférence de presse à la Maison-Blanche pour annoncer les résultats positifs de la lutte contre la fraude, le gaspillage et l'abus aux différents échelons du gouvernement fédéral[37], dans le cadre du plan de relance économique des États-Unis de 2009. Il attribue ce succès à l’utilisation du logiciel Palantir par les agences fédérales et annonce son déploiement dans d'autres institutions, dont Medicare et Medicaid[37].

Ce n'est cependant que plus d'une dizaine d'années après sa création que Palantir Technologies est en mesure de convertir son statut précoce de favori des agences gouvernementales américaines en succès commercial auprès des grandes entreprises civiles[34].

En 2016, Karp est invité à la conférence du Groupe Bilderberg à Dresde en Allemagne. Il participe également aux éditions du Groupe Bilderberg de 2017, 2018, 2019 et 2021, mais n'assiste pas aux éditions de 2020 et de 2022, annulées pour cause de pandémie de COVID-19[38],[39],[40],[41],[42]. Il devient membre du comité directeur du Groupe Bilderberg[43].

En 2022, il est interviewé au Forum économique mondial de Davos[44],[45] (forum annuel auquel il a également participé en 2018[34]) par le journaliste allemand Uwe Jean Heuse, sur les enjeux géopolitiques contemporains et sur la lutte contre le terrorisme[44], et au Forum de Davos de l'année suivante par le cofondateur du groupe Carlyle, David Rubenstein[5].

Au début de juin 2022, il se rend en Ukraine pour rencontrer le président d'Ukraine, Volodymyr Zelensky, et le vice-président d'Ukraine, Mykhaïlo Fedorov, afin de discuter des moyens technologiques de défense contre l'invasion russe[30],[46],[47],[48] et qui amène à l'usage sur le terrain ukrainien, en conflit réel, d'un des logiciels de Palantir, le Maven Smart System (impliquant la fusion de données et la contribution d'autres géants technologiques américains[49]), applicable aux théâtres de guerre et qui permet la reproduction virtuelle des champs de bataille[2].

Le 1er novembre 2023, il participe au sommet sur l'IA à Bletchley Park[50], en Angleterre, et tient une réunion bilatérale avec le vice-Premier ministre britannique Oliver Dowden.

Le 30 septembre 2024, lors de l'annonce du rapport de croissance du chiffre d'affaires de l'entreprise, il dira : « Le monde sera divisé entre ceux qui possèdent l'IA et ceux qui n'en ont pas. Chez Palantir, nous entendons donner du pouvoir aux gagnants.» ("The world will be divided between AI haves and have-nots. At Palantir, we plan to power the winners.")[13],[51].

Palantir s’impose comme une plateforme incontournable pour de nombreuses administrations et armées à travers le monde, grâce à son modèle économique axé sur la structuration et l’« ontologie » des données[52],[2]. Toutefois, l'entreprise reste fortement critiquée pour l'utilisation de sa technologie par les autorités américaines de l'immigration (ICE) de la seconde présidence Trump[53],[54],[13],[16]Amnesty International dénonçant l’implication de Palantir dans de « graves violations des droits humains »[53] — et pour son partenariat avec Tsahal dans la guerre israélo-palestinienne à Gaza[16],[55] — rapporté au Conseil des droits de l'homme de l'ONU en juin 2025[16] — ainsi que pour sa position non éthique et sa gestion inquiétante des données de santé britanniques qui lui ont été confiées par le NHS[53],[56].

En juillet 2025, Palantir signe avec le Pentagone un contrat record de 10 milliards de dollars[2] pour les dix années à venir[57] — soit l'un des plus importants jamais octroyés par le département de la Défense[33] —, ainsi qu'avec le commandement général de l’OTAN, « accentuant ainsi la dépendance technologique de la défense des pays européens vis-à-vis des géants américains de la technologie[2] ».

En août 2025, la capitalisation boursière de Palantir Technologies franchit le cap des 400 milliards de dollars[2] et accède au 23e rang des entreprises les plus valorisées au monde[16], derrière l'entreprise pharmaceutique Johnson & Johnson[16]. Sa capitalisation boursière est aujourd’hui supérieure à celle des géants de l’industrie comme Boeing, RTX, ou Lockheed Martin[33].

Publication

Il est le coauteur – avec Nicholas Zamiska, directeur des affaires générales de Palantir[13],[16] – du livre The Technological Republic: Hard Power, Soft Belief, and the Future of the West[58],[52],[3], publié en 2024, où il aborde en profondeur les nouveaux problèmes de souveraineté numérique, d’armement algorithmique et de stratégie géopolitique autour de l’IA, et invite le lecteur à repenser les fondements de la puissance occidentale au XXIe siècle[52],[3],[59]. Il fait en outre écho, dans son ouvrage, au concept de « culture contemporaine en déclin », ainsi qu'aux problèmes liés à la culture agnostique et à la contre-culture de la Silicon Valley[2], et s'appuie notamment sur le pamphlet de C. S. Lewis, The Abolition of Man[2],[Note 1].

Fortune

En 2016, Karp devient milliardaire avec une fortune évaluée à 1,6 milliard de dollars[60].

Sa fortune professionnelle — issue en grande majorité de ses parts dans Palantir Technologies — varie fréquemment et massivement, les actions de Palantir connaissant une volatilité notable[61] et se délestant lui-même, par ailleurs, de plusieurs millions d'actions de son entreprise, notamment dans le courant de l'année 2024[22].

À la mi-février 2025, sa fortune professionnelle est estimée à 10,2 milliards de dollars[61]. Avec 4,3% des actions de Palantir[61], la valeur volatile de celles-ci fait grimper ponctuellement sa fortune à 11,7 milliards de dollars au cours de la même période[61].

En mai 2025, avec sa participation de 2,63 % dans Palantir[60] — à la suite de ventes renouvelées de ses actions —, il se classe au 220e rang des personnes les plus riches du monde sur la liste The World's Billionaires de Forbes[60], avec une fortune professionnelle évaluée à 11,5 milliards de dollars[60].

En juillet 2025, il est à la tête d'une fortune évaluée à 12,1 milliards de dollars[62], faisant de lui la 216e personne la plus riche du monde selon le site d'informations financières Billionaires.Africa[62].

Début août 2025, la valeur boursière de Palantir Technologies bondit[63],[2] et sa fortune dépasse alors les 15 milliards de dollars[63], faisant de lui la 154e personne la plus riche du monde selon le classement Bloomberg Billionaires Index.

Vie personnelle

Il a vécu plusieurs années à Palo Alto, en Californie[13], où était situé le siège social de Palantir, qui a depuis été transféré à Denver[13], dans le Colorado, et travaille parfois depuis une grange de sa ferme du New Hampshire[13], située près des White Mountains[64] et dont il est propriétaire depuis 2005[65]. Il est célibataire et n'a pas d'enfants[5],[10].

Il est un adepte du tai chi[14], qu'il pratique quotidiennement, et de méditation qi gong[13]. Il pratique aussi intensivement le ski de randonnée[66] et porte souvent des vêtements de ski norvégiens[67]. Il pratique également le aikido et le jujitsu[64]. Il n'a pas le permis de conduire[68] et son film favori est La 36e Chambre de Shaolin, un film hongkongais de 1978 réalisé par Liu Chia-liang[10].

Références et notes

Références

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  49. Maven Smart System est issu d'un projet du Pentagone, le Projet Maven (en), auquel ont contribué au côté de Palantir, les géants technologiques Amazon Web Services, ECS Federal, L3Harris Technologies, Maxar Technologies, Microsoft et Sierra Nevada Corporation — ainsi que Google, qui s'est retiré du projet en 2018 —.
  50. (en) Ryan Browne, « Elon Musk is in the UK for a pivotal summit on AI — here’s who’s going », sur CNBC, (consulté le )
  51. (en) « Palantir Technologies Inc. (NYSE:PLTR) today announced financial results for the third quarter ended September 30, 2024. », sur Palantir Investor Relations, (consulté le )
  52. Anne Dias, « Transformer la nation américaine en « République technologique ». Une lecture d’Alex Karp », sur Le Grand Continent, (consulté le )
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  55. (en) Brendan Bordelon, « Tech CEO jokes about drone-striking rivals in MAGA-tinged Hill summit », sur Politico, (consulté le )
  56. « Le succès de Palantir, symbole du recul de l'Etat », Le Temps,‎ (lire en ligne, consulté le )
  57. (en) Samantha Subin, « Palantir lands $10 billion Army software and data contract », sur CNBC, (consulté le )
  58. (en) « Palantir CEO Alex Sharp ː Everything you have learned in school about the world is intellectually incorrect », sur YouTube,
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  62. (en) Omokolade Ajayi, « The world’s 23 Black billionaires in July 2025 », sur Billionaires.Africa, (consulté le )
  63. (en) Preston Fore, « Palantir’s CTO became an overnight billionaire thanks to soaring stock—he’s the $411 billion AI firm’s fifth insider to join the ultra-wealthy club », sur Fortune, (consulté le )
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  66. (en) « Holiday Greetings from Palantir », sur YouTube, (consulté le )
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  68. (en) Farah Lynn, « Meet Alex Karp, the reclusive billionaire who can’t drive, but can mine data – the CEO of Palantir, which has CIA and FBI ties, backed Kamala Harris, loves cross-country skiing, and teaches meditation », sur South China Morning Post, (consulté le )

Notes

  1. Alex Karp mentionne dans plusieurs passages de son ouvrage, The Technological Republic, une citation tirée de The Abolition of Man (publié en 1943) de C. S. Lewis — l’auteur du Monde de Narnia —, « les hommes sans poitrine » (Men without chests)[2],[16] qui est un concept que Lewis exprime et développe dans ce pamphlet, pour parler d'« hommes dépourvus de sens moral »[2], contre qui il nous met en garde, « ces êtres privés de cultiver une vie intérieure faite de sentiments, d’émotions, d’une forme de dévotion, et d’un attachement à ce qui échappe à la raison ou défie toute justification »[2] [...] « Ces hommes sans poitrine promettent de nous guider vers l’avenir. Ils manquent pourtant cruellement de substance comme de consistance, dépourvus de l’ombre d’une vision du monde ou d’un système de croyance pour les animer. Hormis peut-être leur propre instinct de survie, et leur ambition personnelle »[2],[16] [...] « Ils ne sont guère plus que des intendants administratifs, bercés dans la crainte de la croyance comme du simple sentiment [...] leur identité n’est bien souvent que façonnée dans l’opposition »[2] et dans un monde actuel où l'industrie technologique se berce d’illusions, incapable de produire une vision authentique du monde, selon Karp[2].
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