war gab e revr

Étymologie

Composé de war, kab, e et revr, littéralement « sur le promontoire de son cul ».

Locution adverbiale

war gab e revr \war ˌga.b‿e ˈrɛwr\

  1. Assis (chat, chien, renard).
    • Oar gab he revr e toull ann or
      Eur penn euzuz, he geol digor,
      Euz treuzo ann or na finve
      Na da harzal na baoueze
       (Narcisse Quellien, Annaïk, poésies bretonnes, G. Fischbacher éditeur, Paris, 1880, page 144)
      Assis sur son arrière-train, sur le pas de la porte
      Avec sa tête épouvantable et sa gueule ouverte,
      Du seuil il ne bougeait
      Ni d’aboyer il ne cessait.
    • Kilet en deus ar cʼhi un nebeudig : kluchet eo war gab e revr, e fri rognus eeunet gantañ war du siminal al labouradeg, ha stagañ a ra da leuskel yudadenn ha yudadenn mantrusoc'h an eil eget eben…  (Nikolaï Nikitine, traduit du russe par Jarl Priel, Ar cʼhi, in Al Liamm, no 42, janvier-février 1954, page 10)
      Le chien a un peu reculé : accroupi sur son derrière, le museau grognon dirigé vers la cheminée de l’usine, et il se met à pousser hurlement sur hurlement plus bouleversant l’un que l’autre…
    • Hag el lecʼh ma tiskoueze d’ ar chaseour, ul lapin war gab e revr, e ziskouarn sonn evel war evezh, a seblante sellout outo.  (Fañch Elies, Tonton Saig, in Al Liamm, no 62, mai-juin 1957, page 12)
      Et à l’endroit qu’il montrait au chasseur, un lapin assis sur son postérieur, les oreilles dressées comme en alerte, semblait les regarder.