vitrière

(Date à préciser) Dérivé de vitre, avec le suffixe -ière.

vitrière \vi.tʁi.jɛʁ\ féminin (pour un homme, on dit : vitrier)

1. (Vitrerie) Celle qui fait le commerce du verre à vitres, qui pose des vitres aux fenêtres. Note : ne pas confondre avec verrière.
   • De son côté, la veuve Thomas avait vendu toute son entreprise de vitrerie à son assistant, avec qui elle partageait un logement. Cette transaction comprenait non seulement tous les outils hérités de son mari, mais aussi sa réserve de produits finis et tout le mobilier de la boutique. La liste des biens n’étant pas très longue, il est clair qu’elle dirigeait une petite entreprise. La veuve Thomas se défit de tout ce qui était lié au métier et accepta aussi de ne « jamais sous aucun prétexte […] établir de la proffession de vitrière ». — (Janine Lanza, « Les veuves dans les corporations parisiennes au xviii^e siècle », dans Revue d’histoire moderne et contemporaine, 2009, page 92-122 [texte intégral])
   • La petite vitrière que nous avons rencontrée hier matin dans la rue, n’avait rien de belliqueux, bien au contraire, et loin de casser les vitres, elle posait des carreaux. — (« La petite vitrière », dans Le Figaro, 10 janvier 1917 [texte intégral])
2. (Désuet) Épouse d’un vitrier^[1].
   • — Qui l’épousera, monsieur (dit la vitrière) ? — (Nicolas Edme Restif de La Bretonne, Les Contemporaines, G. Charpentier, Paris, 1884, page 152)
3. (Construction) Espèce de fer aplati en verges carrées, qui sert généralement à maintenir une verrière.
   • Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)

vitrière \vi.tʁi.jɛʁ\

1. Féminin singulier de vitrier.
   • Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)

• La prononciation \vi.tʁi.jɛʁ\ rime avec les mots qui finissent en \ɛʁ\.
• Somain (France) : écouter « vitrière [Prononciation ?] »

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