urubu

(XVIII^e siècle) Du tupi, par l'intermédiaire de l'anglais.

urubu \y.ʁy.by\ masculin

1. (Ornithologie) Oiseau de proie d’Amérique, du genre vautour, il en existe quatre espèces.
   • L’urubu n’attaque jamais un animal vivant : il se contente de ceux qu’il trouve morts dans la campagne. Nous avons vu en Patagonie des réunions d’urubus des plus nombreuses. — (Alcide d’Orbigny, Voyage dans l'Amérique méridionale, tome IV, P. Bertrand éditeur, 1844, page 36)
   • Au milieu du village s’élevait un mât sur lequel étaient cloués des lambeaux humains que des urubus se disputaient avec de grands cris. — (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858)
   • Un palace sans clients y propose au touriste quatre-vingt-quatorze serviteurs. Et le matin les urubus vident les poubelles ; ce sont de gros oiseaux, qui font le service de la voirie. — (Alexandre Vialatte, Chroniques de la Montagne 1962-1971, 28 janvier 1968, Robert Laffont, collection "Bouquins", 2001, page 635)
   • Des urubus jaunâtres dormaient, figés par la chaleur, sur la maison qui faisait face à l’hôpital. — ((Albert Camus, « La Pierre qui pousse », L’Exil et le Royaume, 1957, réédition Folio, 1975, page 176)
   • Il avait l’impression que des millions de microbes glaireux, de bacilles hémoptysiques, de spirochètes muqueux, de pneumocoques catarrheux, s’abattaient sur lui comme les urubus sur la poubelle. — (Tito Topin, Brelan de nippons, Série noire, Gallimard, 1982, page 97)

• France (Île-de-France) : écouter « urubu [y.ʁy.by] »

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• Tout ou partie de cet article est extrait du Dictionnaire de la langue française, par Émile Littré (1872-1877), mais l’article a pu être modifié depuis. (urubu)
• « urubu », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage