trouveresse

(Date à préciser) Dérivé de trouver, avec le suffixe -eresse. Du bas latin trovare (« composer un poème »), probablement issu du latin populaire *tropare (« composer, inventer un air »), d’où « composer un poème », puis « inventer, découvrir », dérivé de tropus (« figure de rhétorique ») → voir trope. La troubadouresse, de même construction, s’exprime pour sa part en occitan.

trouveresse \tʁu.vʁɛs\ féminin (pour un homme, on peut dire : trouvère, trouveur)

1. (Moyen Âge, Poésie) Ancienne poètesse lyrique de langue d’oïl.
   • Nous ne connaissons de cette trouveresse que les vers suivants, relatifs à Guillaume de Lorris, auteur critique de ce temps, et qui faisaient partie d’un morceau intitulé Conseil à Jean de Meung (le continuateur de Lorris, et connu aussi sous le nom de Clopinel). — (Philippe Busoni, Flore de Rose, Paulin, Paris, 1841, page 23)

• La prononciation \tʁu.vʁɛs\ rime avec les mots qui finissent en \ɛs\.
• Paris (France) : écouter « trouveresse [Prononciation ?] »
• Somain (France) : écouter « trouveresse [Prononciation ?] »

• « trouvère », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage

(Date à préciser) Dérivé de trouver, avec le suffixe -eresse.

trouveresse *\tru.v(ə).rɛs(ə)\ féminin (pour un homme, on dit : trouveur)

1. Celle qui trouve, qui invente.
   • Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)

• « trouveresse », dans Dictionnaire du moyen français (1330-1500), 2010, 4^e édition → consulter cet ouvrage