templum

Il est tentant, comme il est fait souvent, de lier ce mot au grec ancien τέμενος, témenos (« champ ou bois sacré, enclos réservé aux chefs ») issu du verbe τέμνω témno (« couper ») et de faire de templum la coupure entre le profane et le sacré.

Le mot est plus probablement issu de l’indo-européen commun *temp (« étendre, étendue > espace (sens étymologique de templum) ») ^[1], d’où contemplor (« regarder l’espace, le ciel (en vue d’un présage), contempler ») qui a très tôt pris un sens religieux.

De cette racine est issu le grec ancien τάπης, tápês (« tapis »).

templum \Prononciation ?\ neutre 2^e déclinaison

1. Espace tracé par le bâton de l'augure (au ciel et sur terre).
   • Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
2. Lieu d'observation, cercle d'observation.
   • Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
3. Espace libre, vaste espace, espace.
   • Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
4. (Religion) Terrain consacré (même sans édifice), temple, sanctuaire. (Par extension) Tout endroit consacré : tribune aux harangues, curie, tribunal.
   • Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
5. Asile d'une divinité, en parlant d'un bois sacré.
   • Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
6. (Architecture) Solive (chez Vitruve).
   • Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)

• templum sur l’encyclopédie Wikipédia (en latin) 

• « templum », dans Félix Gaffiot, Dictionnaire latin français, Hachette, 1934 → consulter cet ouvrage
• ^[1] Julius Pokorny, Indogermanisches etymologisches Wörterbuch, 1959 → consulter cet ouvrage