sibilement

Du latin sibilare, siffler

sibilement \si.bil.mɑ̃\ masculin

1. (Littéraire) (Rare) Bruit rappelant un sifflement.
   • De temps à autre, giclant d’entre ses dents limées, le sibilement mou d’un jet de salive suivait une expiration profonde. — (René Maran, Batouala, Albin Michel, Paris, 1921)
   • Des salles d'étude, des salles de classe on entendait bruire, du lever du soleil à l'angélus du soir, le grinçant sibilement des faux balancées. — (René Maran, « Le cœur serré » chapitre III, in Candide du 1^er janvier 1931)
   • Elle refluait sous la ramure des trembles, éveillant dans chaque arbre des pépiements, des roucoulades, des trilles, des sibilements joyeux. — (Maurice Genevoix, Routes de l’aventure, Plon, Paris, 1958)

• Étienne Le Gal ; « Cent manières d'accommoder le français. » -1932
• « sibilement », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage