schroff

Dérivé du moyen haut-allemand Schroffe (« falaise rocheuse »), attesté avec le sens littéral à partir du XVI^e siècle, avec le sens figuré à partir du XVII^e siècle.^[1]

schroff \ʃʁɔf\

1. Rude, raide, escarpé, abrupt.
   • Wir mussten ziemlich schroffe Felsen überwinden.

     Nous avons dû franchir des rochers assez abrupts.

2. Inamical, rude, peu aimable.
   • Detlef hat Emma seine Gefühle gestanden, aber Emma hat ihm eine ziemlich schroffe Absage erteilt.

     Detlef a avoué ses sentiments à Emma, mais celle-ci lui a donné un refus plutôt brutal.

3. Abrupt, brusque, heurté.
   • In den Bergen muss jeder Zeit mit einem schroffen Wechsel der Temperatur gerechnet werden.

     En montagne, il faut s’attendre à tout moment à des changements brusques de température.

schroff \ʃʁɔf\

1. Rudement, brutalement.
   • Balzac, der Knabe, hat das Lesen vielleicht gelernt an den Proklamationen, die stolz, schroff, mit fast römischem Pathos die fernen Siege erzählten, — (Stefan Zweig, traduit par Henri Bloch et Alzir Hella, Drei Meister - Balzac. Dickens. Dostojewski, Fischer Taschenbuch, Frankfurt am Main, 1999)

     Peut-être que Balzac enfant a appris à lire dans les proclamations de l’Empereur qui racontaient fièrement et brutalement, avec un pathos presque romain, les lointaines victoires ;

• Berlin : écouter « schroff [ʃʁɔf] »

• Duden, Bibliographisches Institut GmbH, Berlin schroff → consulter cet ouvrage